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« Priez pour Deir Ezzor », peut-on lire sur ce drapeau. Photo : GI/PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty ImagesDes combattants du groupe armé État islamique (EI) ont tué des dizaines de personnes dans des attaques de grande envergure perpétrées samedi à l’est du pays, selon des militants de l’opposition.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a indiqué qu’au moins 135 personnes avaient péri dans l’offensive à Deir Ezzor dont au moins 80 d’entre elles qui faisaient partie de l’armée ou de milices progouvernementales.
Les attaques ont permis aux extrémistes d’effectuer des avancées importantes dans la ville contestée.
L’EI contrôle la majorité du territoire de la ville de Deir Ezzor et de la province qui porte le même nom alors que le gouvernement est établi dans quelques quartiers du nord de la ville, ainsi que dans l’aéroport militaire adjacent. La plupart des victimes sont mortes dans le quartier de Al-Baghaliyeh, au nord de la ville.
L’agence de presse officielle de l’État, SANA, a seulement indiqué que les combattants extrémistes avaient commis un « massacre », tuant des dizaines de citoyens à Al-Baghaliyeh.
La station de télévision libanaise Al-Mayadeen, qui est proche du gouvernement syrien, a également fait état d’un carnage, parlant de 280 morts. Les corps de femmes et d’enfants auraient été jetés dans le fleuve Euphrate. Selon le média libanais, le groupe aurait pris en otage plus de 400 civils.
Ces informations n’ont pas pu être confirmées par des sources indépendantes.
L’agence de presse Aamaq, qui est affiliée aux extrémistes, avait rapporté la tenue d’une longue attaque de grande envergure sur la ville qui aurait commencé par un attentat-suicide à la bombe.
Les militants de l’opposition ont ajouté que les avions-chasseurs russes menaient des frappes intensives en appui au gouvernement syrien dans la région.