Avec Ettore Scola, une page de l’histoire italienne se tourne

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Ettore Scola à Rome en octobre 2015. © CLAUDIO ONORATI

Agé de 84 ans, le cinéaste italien Ettore Scola est décédé mardi soir dans le service de chirurgie cardiaque d’un hôpital romain, ont indiqué les médias italiens. Il avait réalisé près de 40 films en 40 années.

Parmi eux, Nous nous sommes tant aimés, ou 30 ans d’histoire italienne à travers les destins de trois amis, ou Affreux, sales et méchants, ainsi que La Terrasse, à la distribution flamboyante. Et surtout, Une Journée particulière, en 1977, superbe fresque d’un jour à peu près ordinaire de mai 1938 dans un bâtiment d’habitat populaire romain, alors que Mussolini et Hitler se rencontraient. Sophia Loren et Marcello Mastroianni portaient cette chronique en laissés-pour-compte dans la grande histoire.

Le chef du gouvernement Matteo Renzi a salué une «incroyable capacité de lecture de l’Italie et de ses changements».

Ettore Scola, maestro dalla incredibile capacità di lettura dell’Italia e dei suoi cambiamenti,lascia un enorme vuoto nella cultura italiana

Il y a une dizaine d’années, Ettore Scola avait annoncé son intention d’en finir avec le cinéma. Il était finalement revenu sur cette décision. Sa dernière œuvre a été sa contribution, très engagée, à un film sur Federico Fellini, Che strano chiamarsi Federico.

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