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Arabie Saoudite, Ashton Carter, État islamique, Etats-Unis, Turquie
Source: Reuters Le secrétaire américain à la Défense Ashton CarterPour le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, les alliés des Etats-Unis, et particulièrement l »Arabie saoudite et la Turquie, ne font pas assez contre Daesh.
C’est une déclaration qui tranche avec les habitudes américaines. Souvent prompts à mettre en avant la coopération entre les 65 pays formant la coalition contre Daesh – dont le slogan est d’ailleurs «une mission, plusieurs nations» – les Etats-Unis ont dénoncé les membres de la coalition antidjihadiste qui «ne font rien du tout» pour combattre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie
Ash Carter: Time To Expand ISIS Fight – http://bit.ly/1PoeBSt

Ash Carter: Time To Expand ISIS Fight
(Newsmax) – The U.S.-led coalition fighting Islamic State needs to take back the cities Mosul and Raqqa and will use “boots on the ground” as part of its strategy in doing so, U.S. Defense Secretary…
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Dans une autre interview avec la chaîne Bloomberg TV, Ashton Carter a même qualifié l’alliance antidjihadiste de «soit-disant» coalition. La frustration du secrétaire d’Etat semble avant tout dirigée contre ses partenaires du Golfe. «Nous avons besoin que les autres assument leurs responsabilités, personne ne devrait faire cavalier seul», a-t-il fustigé, visant clairement l’Arabie saoudite – sans la nommer – engagée dans une autre guerre contre les rebelles chiites houthis au Yémen, qui aspire une partie de ses forces.
Ces critiques d’Ashton Carter interviennent alors que le secrétaire d’Etat à la Défense vient de passer une semaine en Europe, où il a tenté de persuader ses alliés d’accroître leurs efforts contre l’EI.
Il a, à cette occasion, tancé son allié turc, réclamant à Ankara de renforcer considérablement la sécurité à sa frontière syrienne. Le pays «a une frontière poreuse pour les combattants étrangers dans les deux sens», a critiqué Carter. «Ainsi je pense que les Turcs pourraient faire plus».
L’exaspération d’Ashton Carter pourrait refléter une pression venue de Washington où l’administration Obama est critiquée pour son manque d’efficacité dans la lutte contre l’EI qui dure depuis août 2014.