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Au moins 28 personnes ont été tuées, et 61 blessées, lors d’une violente explosion survenue, mercredi 17 février, dans le centre d’Ankara, a annoncé le gouverneur de la capitale turque. Le vice-premier ministre Bekir Bozdag a déclaré qu’il s’agissait d’un attentat terroriste.

L’attaque a visé des cars de l’armée près de la place centrale de Kizilay, où se trouvent de nombreux ministères, l’état-major des armées et le Parlement turc notamment. D’après les autorités, la déflagration, entendue à plusieurs kilomètres à la ronde, a été causée par un véhicule chargé d’explosifs.

De nombreuses ambulances ont été envoyées sur place, ont ajouté les télévisions, qui ont signalé d’importantes fumées au-dessus du site de la déflagration. Le premier ministre, Ahmet Davutoglu, a décidé d’annuler une visite à Bruxelles qu’il devait effectuer à partir de mercredi soir pour évoquer la crise des migrants.

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La menace de l’Etat islamique

La Turquie est sur le qui-vive depuis une série d’attentats qui ont visé son territoire depuis l’été dernier, tous attribués par les autorités turques à l’organisation Etat islamique (EI). Le plus meurtrier, le 10 octobre dernier, avait tué 103 personnes devant la gare centrale d’Ankara alors qu’elles se rassemblaient pour participer à une manifestation.

Le 16 janvier dernier, un autre attentat suicide, attribué à l’EI par le gouvernement turc, avait visé un groupe de voyageurs allemands dans le quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul, tuant dix d’entre eux.

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