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Gelé depuis juillet 2010, le point d’indice sera donc revalorisé. La visée électoraliste du « geste » est si grossière que la facture laissée aux contribuables – 2,4 milliards d’euros en année pleine – devrait être intégrée aux comptes de campagne du président-candidat ! A ceux qui tentent de maquiller ce coup de pouce démagogique en mesure d’équité, quatre précisions. Un : du fait des primes et autres garanties, le pouvoir d’achat dans la fonction publique n’a cessé de croître. Deux : la récente refonte des « parcours professionnels » coûtera plus de 4 milliards d’euros en sus d’ici à 2020. Trois : seule en Europe, la France continue d’organiser la paralysie de l’Etat en embauchant des agents publics plutôt qu’en réformant. Quatre : malgré des déficits chroniques, nos dirigeants considèrent encore que les moindres dépenses constituent une cagnotte dans laquelle ils peuvent piocher sans vergogne…
D’ici à 2017, déminage et rabibochage formeront les deux mamelles de la France. Ce désolant programme fleure bon la politique d’antan, faite de cynisme et de désinvolture. Et dire que la campagne n’a, paraît-il, pas débuté…