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American Humanist Association, idées maçonniques, J Street, Jean Decety, Jewish National Fund, La logique, médias de masse
par M. Kenny Piché dans le dernier numéro de la revue Le Carillon.
Le Carillon – No.8 – Le Manitoba catholique
Combien de nos compatriotes se croient « connectés » sur la société, gavés par les médias de masse. Une chronique rejoint parfois leur opinion, comme ce pourrait être le cas, cela est bien possible, pour chacun d’entre nous. Après tout, c’est logique, les médias de masse ont pour objectif de rejoindre le plus d’esprits possible. En tout et pour tout, nous avons affaire à un beau mélange de faits divers, d’opinions et de publicités – mais il y a l’ingrédient secret, le poison qu’on ne sent plus.
Mgr Delassus, dans la citation que nous avons choisie, exprime parfaitement l’esprit qu’il faut adopter quand on se lance dans la lecture (et de préférence dans l’analyse) d’une « nouvelle médiatique ».
« À la manière dont sont traitées certaines questions, on sent le souffle, l’inspiration de la secte. »
Dans un journal populaire, tout est programmé, chaque article est à sa place, prêt à toucher sa cible.
Prenons comme exemple un grand titre qui nous concerne :
« Doc Mailloux croit que les enfants de familles croyantes sont ‘inférieurs’. »
L’article en tant que tel n’a rien d’impressionnant, le docteur Mailloux émet une série d’arguments qui se rapprochent plus de sophismes anti-religieux que de véritables réflexions. Ce qui l’a convaincu, la base de son argumentation, c’est une étude faite sur 1170 enfants entre 5 et 12 ans, venant de six pays différents, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens et des musulmans. En résumé, l’expérience consistait à distribuer des cadeaux de manière inégale afin de mesurer le niveau d’altruisme des enfants.
Les enfants issus de familles religieuses seraient moins altruistes que ceux issus de familles athées.
Peut-on logiquement mettre tous les croyants, puis tous les chrétiens dans le même panier? Un enfant élevé dans le catholicisme aura-t-il la même morale qu’un protestant ou qu’un musulman?
Logiquement, non. Nous nageons donc en plein sophisme.
Les études comme celle-là sont de bien beaux outils de propagande entre les mains des artisans des médias de masse de la province.
La grande majorité aura lu le grand titre; parmi eux, une bonne partie aura pris connaissance des grandes lignes de l’étude sur laquelle est basé l’article; et, finalement, les plus curieux auront lu les élucubrations du psychologue Pierre Mailloux.
Mais d’où vient réellement l’étude? Qui a intérêt à mettre tous les chrétiens et les musulmans dans le même panier pour conclure que les enfants religieux sont médiocres? Le docteur Mailloux et les journalistes citent la revue scientifique Current Biology. Bien appuyés là-dessus, ils n’ont pas à défendre leur crédibilité.
« Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’étude. Les enfants de familles profondément chrétiennes ou musulmanes sont des enfants inférieurs aux enfants venant de familles athées. »
Le lecteur logique et averti devra chercher plus loin et remonter jusqu’à l’auteur de l’étude pour répondre à ces questions.
L’étude était menée par Jean Decety, du Département de Psychologie de l’Université de Chicago.
Nous ne pouvons pas nier que nous avons affaire à un grand érudit de la science, mais connaissant sa conclusion, essayons de voir s’il a un agenda antichrétien.
Une simple visite de son profil professionnel sur linkedin.com nous lance sur quelques pistes intéressantes.
Jean Decety est membre du Jewish National Fund et il soutient quelques organismes juifs tels que J Street (fondé par George Soros) et l’agence de presse israélienne Haaretz en plus d’appuyer l’American Humanist Association, un organisme d’inspiration maçonnique qui milite principalement contre le christianisme.
En quelques clics, nous comprenons qu’il y a probablement un agenda antichrétien à cette étude qui s’est rapidement propagée chez les mouvements humanistes (libres penseurs, francs-maçons), pour finalement aboutir de manière vulgarisée dans les médias de masse du monde entier, sous un grand titre « prédigéré ». Nous devinons aussi pourquoi aucun enfant de religion juive n’a participé aux tests.
Ni la journaliste, ni le psychologue, ni les lecteurs n’auront cherché aussi loin pour en arriver à une opinion qui finalement ne vaut pas grand-chose.
