Étiquettes
Leonardo Di Caprio cite l’impact des coupes à blanc de forêts boréales canadiennes dans un discours sur les changements climatiques, à l’ONU.

La star hollywoodienne connue comme un ardent défenseur de la planète était de passage au siège de l’ONU à New York, hier, où 175 pays ont signé l’entente de Paris sur les changements climatiques.
«J’ai voyagé partout dans le monde pour documenter la manière dont cette crise est en train de changer l’équilibre naturel de notre planète. J’ai vu des villes comme Pékin étouffées par la pollution industrielle», a soutenu l’acteur. «Les forêts boréales anciennes au Canada ont été coupées à blanc», a-t-il ajouté.
Ce n’est pas la première fois que l’acteur décoche des flèches à l’endroit du Canada, notamment en raison de sa production des sables bitumineux. En janvier dernier, le premier ministre Justin Trudeau s’était entretenu avec Leornardo DiCaprio, lors d’un forum économique à Davos en Suisse. Il avait ensuite reproché à l’acteur de jeter de l’huile sur le feu avec ses propos, dans le contexte où cette industrie a été frappée par de nombreuses pertes d’emploi dans l’Ouest du pays.
Énergie fossile
Hier, M. DiCaprio s’est adressé aux représentants des pays en les avisant que la planète ne pourrait être sauvée «à moins de laisser l’énergie fossile au sol».
«Nous savons tous qu’il ne sera pas facile de renverser la tendance en matière de changements climatiques, mais les outils pour y arriver sont entre nos mains et nous devons nous en servir avant qu’il ne soit trop tard», a-t-il indiqué.
«Cette transition est la bonne chose à faire pour le monde, mais elle a aussi du bon sens sur le plan économique», a-t-il insisté.