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Par Valérie Collet

Au moment où les négociations de la future convention collective du rail entrent dans le vif, la grève de ce mardi sonne comme un avertissement. Les organisations syndicales prévoient de durcir le mouvement si les discussions avec le patronat n’avancent pas.
Les négociations actuellement menées avec l’Union des tranports publics (UTP), l’organisation patronale qui représentent notamment les entreprises privées (ECR, Europorte…), prévoient selon l’Unsa une régression par rapport aux conditions de travail actuelles.
Voici les principaux points de blocage de la négociation sur l’organisation du temps de travail:
• Création d’une «zone de résidence» de 50 km
Les cheminots pourraient prendre et finir leur service à 50 km de distance propose l’UTP. Ce rayon aurait un impact négatif sur l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, regrettent les syndicats.
• Les repos
Les samedis et dimanches garantis (repos périodiques doubles) ne peuvent pas être remplacés par un couple dimanche/lundi, selon les syndicats. Le nombre de 22 dimanches doit être maintenu et non abaissé à 14. Par ailleurs 52 repos doubles doivent être conservés.
• Le travail de nuit
Impossible d’étendre le nombre d’heures de travail de nuit à 8 heures au lieu de 7 heures actuellement. Les conducteurs refusent également de cumuler deux ou trois «découchers» (nuit passée à l’hôtel) de suite.
• Les taquets
Pas question pour les cheminots de revoir la règle du «taquet» du «19-6», qui impose de ne pas travailler après 19 heures la veille d’un repos hebdomadaire et de ne pas redémarrer la semaine avant 6 heures.