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Alain Lallemand
Après les banques, le secteur des diamants est celui qui a créé le plus de sociétés offshore.
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© Reporters
A chaque scandale de création de sociétés offshore, ils reviennent en nombre. Et les Panama Papers ne font pas exception ! Pas moins de 65 diamantaires belges apparaissent dans les documents de Mossack Fonseca, cette société panaméenne qui a créé des sociétés offshore pour des milliers de clients à travers le monde. Et il ne s’agit pas que d’inconnus. Sur les dix plus grosses sociétés diamantaires de la métropole anversoise, cinq ont ainsi eu recours aux services de Mossack Fonseca, pour des sociétés offshore aux îles Vierges britanniques, à Panama, Niue, à Samoa, Anguilla, aux Seychelles ou aux Bahamas.
Le lien entre les diamantaires anversois et leurs sociétés offshore se trouve souvent en Suisse. C’est là, singulièrement à Genève, via des bureaux conseils et quelques avocats célèbres – ou simplement via leur banque, HSBC en tête – qu’une bonne part des diamantaires anversois ont élaboré leurs montages de société. Les Panama Papers montrent même que certains ont des difficultés pour se débarrasser de leurs propres sociétés offshore…
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