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Donald Trump, Hillary Clinton, le Connecticut, le Delaware, le Maryland, Pennsylvanie, primaires américaines, Rhode Island

27 mercredi Avr 2016
Posted in Etats-Unis
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Donald Trump, Hillary Clinton, le Connecticut, le Delaware, le Maryland, Pennsylvanie, primaires américaines, Rhode Island

Le milliardaire new-yorkais a remporté les consultations de ce nouveau « Super mardi » en Pennsylvanie, dans le Maryland, le Connecticut, le Delaware et à Rhode Island avec une avance impressionnante de 30 à 40 points sur l’un ou l’autre de ses deux derniers rivaux républicains, Ted Cruz et John Kasich.
Côté démocrate, Hillary Clinton n’a été devancée par Bernie Sanders qu’au Rhode Island et a remporté haut la main trois des quatre autres États, dont la Pennsylvanie, qui octroyait le plus grand nombre de grands électeurs ce mardi.
Comme les sondages le laissaient présager, Donald Trump n’a laissé aucun espoir à Ted Cruz et John Kasich, qui ont pourtant conclu ce week-end une alliance contre le magnat de l’immobilier pour tenter de l’empêcher d’atteindre les 1237 délégués qui lui permettraient de décrocher l’investiture du Grand Old Party.
Fort de ces succès écrasants, le milliardaire, avec sa nouvelle équipe de campagne mise sur pied dans la foulée d’une série de revers début avril, est plus que jamais favori pour obtenir l’investiture républicaine en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain.
Il totalise désormais 914 grands électeurs, selon le décompte de la chaîne CNN.
Trump se considère candidat
C’est donc un Donald Trump particulièrement détendu qui est apparu devant ses partisans dans son quartier général à New York.
« Je tiens à remercier les médias qui m’ont traité de manière très honnête […] depuis deux heures », s’est amusé l’ancienne vedette de la téléréalité sous les rires de l’audience.
Le milliardaire a une nouvelle fois ironisé sur le maintien dans la course de Ted Cruz et John Kasich, deux candidats qui, a-t-il dit, obtiennent de moins bons résultats que Ben Carson, Chris Christie ou Marco Rubio quand eux-mêmes participaient aux primaires. Les deux premiers se sont depuis ralliés à lui.
« Le Parti républicain mérite bien mieux que cela », a ajouté Donald Trump en évoquant les manoeuvres de ses dirigeants pour lui faire échec. « Je me considère désormais comme le candidat en puissance » pour l’élection présidentielle, a-t-il insisté.
« Hillary [Clinton] sera beaucoup plus facile à battre que les 16 candidats [républicains] que j’ai affrontés jusqu’à présent », a encore affirmé le milliardaire à l’intention des républicains qui le jugent incapable de remporter l’élection présidentielle face à l’ex-première dame, un argument encore avancé ces derniers jours par Ted Cruz.
Tentant de faire bonne figure devant ses partisans réunis dans l’Indiana, où se tiendra la prochaine primaire le 3 mai, Ted Cruz leur a de son côté annoncé une « bonne nouvelle » alors que les bureaux de vote fermaient dans l’Est : « Ce soir, mon équipe de campagne revient en terrain plus favorable », a déclaré le sénateur du Texas.
Clinton salue Sanders
Malmenée par Bernie Sanders il y a encore quelques semaines, Hillary Clinton a de son côté creusé l’écart sur le sénateur du Vermont et n’est plus très loin d’avoir les 2383 délégués requis pour être la candidate démocrate.
Sa victoire en Pennsylvanie, où se tiendra la convention de son parti en juillet, avait de ce point de vue des allures de symbole. « Nous reviendrons ici pour obtenir l’investiture », a lancé l’ex-secrétaire d’État à ses partisans rassemblés à Philadelphie après l’annonce de son succès.
Signe de sa confiance retrouvée, Hillary Clinton, qui avait multiplié ces dernières semaines les piques contre Bernie Sanders, a cette fois salué l’appel de son rival à assainir la politique américaine et promis de réunir le Parti démocrate derrière elle.
Convoquant la mémoire de John Fitzgerald Kennedy et sa définition d’un idéal américain de tolérance et de générosité, elle a concentré ses attaques contre Donald Trump et le Parti républicain, qu’elle a notamment accusés de vouloir « ramener l’Amérique en arrière » et généraliser les discriminations.
Bernie Sanders a pour sa part laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention dans l’immédiat de se retirer de la course à l’investiture, bien que ses chances soient aujourd’hui réduites à néant.
« La raison pour laquelle nous suscitons tant d’enthousiasme est que nous faisons quelque chose de très inhabituel dans la politique contemporaine : nous disons la vérité », a-t-il déclaré à Huntington, en Virginie occidentale, où il poursuit sa campagne.
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