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Le maire du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) dénonce une cabale politique contre lui. Mais sur les accusations de sexisme formulées par la maire de Paris, il esquive
L’affaire Denis Baupin est sûrement passée par là. La maire (PS) de Paris a posté mardi matin ce tweet :
Face au sexisme, je ne me suis jamais tue et je ne me tairai jamais.
Il est accompagné d’un courrier qu’elle a adressé au maire (LR) du Plessis-Robinson, Philippe Pemezec, le 10 juin dernier. Elle y détaille une scène dont elle a été victime, lors du lancement du chantier du Grand Paris, le 4 juin dernier.
« En vous écrivant aujourd’hui, j’ai pris conscience de donner à votre vulgarité une notoriété qu’elle ne mérite guère, commence-t-elle. Mais je dois à toutes celles qui ont à les subir (…) de dénoncer publiquement ce que vous appelez sans des doutes des gauloiseries et que j’assimile moins poétiquement à des injures ».
Anne Hidalgo rapporte ensuite les propos que Philippe Pemezec a tenus à la cantonade à l’encontre de l’édile parisienne. « Qu’est-ce qu’ils ont tous à se précipiter autour d’elle, tous ces mecs ? Ils sont comme Un Tel à vouloir se faire tailler des pipes par Hidalgo », aurait-il lancé à d’autres « officiels », selon la maire de Paris qui assure disposer de plusieurs témoignages.
La maire de Paris a donc envoyé vendredi dernier ce courrier après avoir fait son enquête pour recouper les faits et mots employés. « Elle avait ensuite donné quelques jours à Philippe Pemezec pour qu’il s’excuse directement auprès d’elle», assure un de ses proches. « Il n’en à rien à foutre, il n’y a pas eu de réponse », poursuit-il. Elle a donc décidé d’outer « cette chronique du sexisme ordinaire ».
Toujours sur Twitter, Philippe Pemezec s’est décidé à répondre à la « démarche calculée », écrit-il, d’Anne Hidalgo :
Ma réponse à @Anne_Hidalgo.
En juin 2012, au cours d’un duel très serré, Jean-Marc Germain l’avait emporté de justesse face à Philippe Pemezec, avec 487 voix d’avance. A ce jour, le député PS se demande toujours s’il se représentera dans un an dans cette circonscription.
En décembre 2010, Philippe Pemezec a été condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 3 000 euros d’amende et 1 000 euros de dommages et intérêt pour injures envers un conseiller régional socialiste.

