« Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, par son peuple ! »

De Gaulle sur la place de l’Hôtel de ville le premier septembre 1944 faisait son discours qui toucha profondément les Français. Sa puissante voix, ses trémolos firent reprendre espoir aux Parisiens qui venaient de sortir de quatre ans d’occupation.

Qu’en est-il de ce Paris assassiné, fusillé, meurtri de ce vendredi 13 novembre 2015 ?

Quelle envolée lyrique, quelle parole symbolique va donner aux Parisiens et aux Français ce confort dont ils ont besoin, cette espérance à redresser la barre loin du précipice vers lequel depuis trois la France est menée ?

Dans sa dernière plaidoirie pour une unité nationale, Hollande vient de montrer une platitude, des paroles qui n’ont pas chez les Français l’enthousiasme recherché. Ce fut non le verbe d’un meneur d’hommes, mais le grand oral d’un énarque qui est bien empêtré dans des problèmes sans fin. L’unité nationale tant recherchée ne peut avoir lieu car il est lui-même en partie responsable de la situation géopolitique où se trouve la France. Ses décisions récentes d’attaquer la Syrie, ses violentes diatribes contre Bachar ont crée ce ferment de haine de la part des islamistes syriens.

« Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé mais Paris bientôt libéré de moi-même ! »

serait plus dans la panoplie de Hollande !

PS: votre chroniqueur était petit garçon quand sa mère l’a emmené place de l’Hôtel de Ville ce jour-là !