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consternant, girouette au sommet de l'Etat, l'inaction mène à l'interdiction, le gouvernement se ridiculise, Manifestation autorisée, Manifestation sur un kilomètre

13:19 – Mélenchon (PG): « Valls obtus et confus » –
13:18 – Estrosi (LR): le gouvernement se ridiculise (twitter) –
13:14 – « Pas d’autre issue que de réunir » les syndicats – « Le président n’a d’autre issue que de réunir les organisations syndicales et de jeunesse très rapidement », a déclaré Philippe Martinez, après le revirement du gouvernement.
13:14 – Grosdidier (LR): « girouette au sommet de l’Etat » (Twitter) –
13:08 – 1 km = rassemblement statique ? (tweet) –
13:06 – Mailly (FO) juge « une sortie de crise possible » – « Je considère aujourd’hui (…) qu’il y a une sortie de crise possible par le haut si un vrai dialogue s’instaure. Mais on n’en est pas là », déclare aux journaliste Jean-Claude Mailly (FO).
13:00 – Manifestation sur un kilomètre – Les manifestants partiront de la place de la Bastille, iront jusqu’au bassin de l’Arsenal situé à proximité, puis reviendront sur la place, a détaillé Jean-Claude Mailly de FO.
« C’est bien une manifestation sur un kilomètre, pas un rassemblement statique », a-t-il assuré aux journalistes présents.
12:57 – Une boucle – « Après des discussions serrées avec le ministère de l’Intérieur, les organisations syndicales et de jeunesse ont obtenu le droit de manifester sur un parcours proposé par le ministère de l’Intérieur », dit Philippe Martinez.
Le parcours est une boucle qui partira de Bastille pour rejoindre le même point.
12:55 – Une autre manifestation également le 28 juin – Les organisations syndicales ont également obtenu le droit de manifester le 28 juin à Paris, selon des modalités qui restent encore à discuter, selon M. Martinez.
12:37 – Lienemann (PS): « consternant » (Twitter) –
12:32 – Le Foll: « position commune » au sommet de l’Etat – « Si les organisations syndicales n’acceptent pas les conditions qui sont mises pour éviter ces risques de casse et de violence, on ne peut pas continuer à autoriser les manifestations comme ça a été le cas jusqu’à aujourd’hui. C’est une position commune au sein du gouvernement et de l’exécutif. Il n’y a pas sur ce sujet de différences », déclare à la presse le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
12:26 – Parti de gauche: « Nous serons derrière les syndicats » – Une dizaine de partis de la gauche de la gauche ont convenu qu’ils seraient « derrière les syndicats » s’ils décident de manifester demain: « On se met à la disposition des syndicats. Si les syndicats décident de manifester, nous serons derrière eux et nous manifesterons avec eux », précise à l’AFP Eric Coquerel, du Parti de gauche.
Il présentait la « décision commune » à laquelle sont parvenus les douze partis politiques de la gauche de la gauche, qui ont appris ce matin, place de la Bastille, l’interdiction de la manifestation de demain, alors qu’ils comptaient dénoncer un « rassemblement statique » voulu par les autorités et réclamer le retrait de la loi travail.
« Nous avons appelé aussi à faire derrière les syndicats un cortège commun, de tous les partis politiques (présents ce matin place de la Bastille) et nous demandons également, (ces prochaines) 24 heures, au gouvernement et au président de la République de revenir à la raison et de revenir sur cette décision hallucinante et dangereuse pour les libertés publiques ».
12:24 – La CFE-CGC déplore une « santé démocratique dégradée » – La CFE-CGC exprime « sa déception et son inquiétude » devant une décision (d’interdiction de manifester à Paris) qui relève d’une « cristallisation des postures, dangereuse pour la démocratie ». « La fermeture au dialogue, la restriction des libertés et la privation du droit d’expression y compris celui qui s’exprime dans la rue, sont des marqueurs forts d’une santé démocratique dégradée », ajoute la centrale des cadres.
« N’est-il pas paradoxal que pour protéger un projet de loi censé favoriser le développement des organisations syndicales le gouvernement n’ait trouvé d’autre solution que d’en interdire l’expression la plus symbolique ? », relève encore le syndicat.
12:22 – Chassaigne (FG): « une politique qui fait honte à la gauche » – « Je me pose la question: est-ce qu’aujourd’hui ce gouvernement qui se dit encore de gauche est en train de marcher sur les pas d’autres Etats européens, comme la Hongrie (dirigée par le nationaliste et autoritaire Viktor Orban, ndlr), qui ont fait le choix de s’attaquer à la démocratie pour qu’il n’y ait plus d’opposants? », s’interroge devant la presse, le patron des députés Front de gauche André Chassaigne. « Comme homme de gauche, je me sens blessé par cette décision d’un gouvernement, d’une majorité, d’un président de la République élu avec les voix des progressistes et qui aujourd’hui met en oeuvre une politique qui fait honte à la gauche », s’indigne cet élu communiste du Puy-de-Dôme.
12:16 – Un « coup de force total », pour Mélenchon (PG) – « C’est totalement disproportionné et ça donne du pays une image de confusion, de désordre croissant. Une fois, c’est une manifestation, le lendemain ce sont des supporteurs avinés qui se battent dans les rues et ça donne l’impression que personne ne contrôle rien », déclare Jean-Luc Mélenchon, cofondateur du Parti de gauche (PG). « On est dans le coup de force total », dans « une espèce de pays où le gouvernement est dans un rapport de violence complet avec son peuple », estime le candidat à la prochaine élection présidentielle.
12:14 – Mailly (FO): « discussions serrées » – Il y a eu « des discussions serrées avec le ministre pour essayer de trouver une solution, on ne l’a pas encore pour le moment », déclare à la presse le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, après avoir été reçu, en compagnie de Philippe Martinez (CGT) par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. M. Mailly se déclare « ni optimiste ni pessimiste » sur l’issue des discussions avec les autorités, avant de s’en prendre au Premier ministre Manuel Valls. « On est zen, j’aimerais bien qu’à Matignon ils le soient autant », glisse-t-il.
11:59 – Taubira appelle à la « sauvegarde » des libertés publiques (Twitter) –
11:52 – « On parlera à 12h30 » – A l’issue de la réunion, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a seulement lâché devant les journalistes présents: « On va faire le point avec les autres organisations syndicales et on parlera à 12h30 ». Les sept organisations à l’initiative de la nouvelle journée de mobilisation (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) ont annoncé une conférence de presse à 12h30 au siège de la CGT à Montreuil, près de Paris.
11:46 – L’Elysée: interdire, « c’est du droit » – L’entourage du chef de l’Etat fait valoir que l’interdiction relève « du droit ». « C’est du droit. Il y a une appréciation entre le droit et les libertés. Il appartient aux autorités préfectorales de décider. Tout ça est soumis au juge administratif », précise-t-on.
11:43 – Juppé (LR): le gouvernement « se défile » – Dire que c’est une décision du préfet de police montre, selon Alain Juppé, candidat (Les Républicains) à la primaire pour 2017, que « le gouvernement se défile. C’est sa caractéristique ». « Ce gouvernement a tergiversé et décidé dans le pire moment: à la veille de la manifestation. C’est la démonstration de l’incurie du gouvernement, de son incapacité à décider, à maitriser une situation », estime l’ancien Premier ministre, qui s’était prononcé dès le 15 juin pour l’interdiction des manifestations « qui constituent une menace évidente à l’ordre public ».
11:33 – Ciotti : l’inaction mène à l’interdiction (Twitter) –
11:31 – Hamon (PS) évoque « une blessure démocratique » (Twitter) –
11:15 – Un précédent sous la Ve République – La dernière interdiction de ce type remonte en réalité à 1962, et la manifestation du 8 février, organisée par des centrales syndicales pour la paix en Algérie.
11:15 – Mailly à Beauvau – Rapide déclaration du patron de FO Jean-Claude Mailly à la presse en arrivant place Beauvau (avant Martinez): « Je rappelle simplement que depuis 1958, aucun gouvernement n’a interdit de manifestations à l’appel de confédérations syndicales. Nous avons demandé à être reçus par le ministre (de l’Intérieur) que je sais républicain ».
11:14 – Paul (PS) dénonce « une faute historique » – « Je considère, et je pèse vraiment mes mots, que c’est une faute historique », réagit sur ITélé le député socialiste Christian Paul, chef de file des « frondeurs ». « Un acte extrêmement grave », renchérit Aurélie Filippetti (PS), Pierre Laurent (PCF) exprimant de son côté sa « stupéfaction ».
11:08 – Fillon (LR): « la raison l’a emporté » – « J’avais demandé son interdiction depuis plusieurs jours pour des raisons de sécurité. La raison l’a emporté et je m’en félicite », déclare à l’AFP, François Fillon, candidat (Les Républicains) à la primaire de droite pour 2017.
11:07 – Unef: Manifester pour le droit… de manifester (Twitter) –
11:03 – Arrivée de Martinez (CGT) au ministère de l’Intérieur – Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez est arrivé au ministère de l’intérieur, où il doit être reçu par Bernard Cazeneuve, sans faire de déclaration, constate Juliette Collen, journaliste de l’AFP.
10:52 – Marine Le Pen: « atteinte grave à la démocratie » (Twitter) –
10:48 – Un élu PS s’inquiète d’un précédent – Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse, chef de file de l’opposition socialiste à Laurent Wauquiez en Auvergne-Rhône-Alpes et trésorier national du PS a condamné dans deux tweets l’interdiction de manifester jeudi. « Interdire une manifestation à cause de casseurs potentiels n’est pas acceptable: à l’avenir, quelle manifestation pourra y échapper…? », se demande-t-il estimant que le gouvernement pouvait « à la limite imposer le rassemblement sans défilé ». Car « si demain un autre gouvernement autoritaire interdit tout, on dit quoi? », s’inquiète encore le socialiste.
10:47 – L’interdiction, pas un « arbitrage » de Hollande – L’interdiction de la manifestation prévue jeudi à Paris contre la loi travail est « une décision de gestion opérationnelle de l’ordre public » et ne relève pas d’un « arbitrage » du président de la République, indique-t-on dans l’entourage de François Hollande.
« On a dit qu’il fallait éviter qu’il y ait les mêmes difficultés que la semaine dernière et qu’il fallait trouver le bon équilibre entre préservation des libertés et respect de l’ordre public. C’est sur cette base qu’il y a eu un dialogue entre la Préfecture de police, l’Intérieur et les organisations organisatrices, et que la décision a été prise », précisent ces sources. « C’est une décision de gestion opérationnelle de l’ordre public. L’arbitrage n’a pas été rendu par le président lui-même. Le président de la République n’est pas en charge de l’ordre public et de l’organisation des manifestations », ajoutent ces sources.
10:41 – La CFDT défend « le droit à manifester » (Twitter) –
10:39 – Macron: « une décision d’ordre public » – « Je n’ai pas de réaction particulière, c’est une décision d’ordre public qui a été prise », déclare à l’AFP, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « Il y a un droit de manifester » qu’il faut respecter, « mais lors du dernier rassemblement, il y a eu des troubles importants, des comportements et des dommages inacceptables. Après, je ne suis pas en situation d’apprécier si la manifestation de jeudi peut respecter les contraintes acceptables nécessaires au maintien de l’ordre public, c’est le travail de Bernard Cazeneuve et des forces de police de juger de cela ».
10:31 – Autoritarisme – Depuis « 1958, on n’a pas eu d’interdiction de manifestation pour une confédération syndicale (…). Si c’était le cas, la France rejoindrait le peloton de certains pays qu’on ne peut pas qualifier de démocratie », souligne Jean-Claude Mailly, en fustigeant sur RMC « un Premier ministre enferré dans son autoritarisme ».
« La prochaine étape, c’est peut-être qu’il nous arrête », ironise-t-il.
10:22 – Le gouvernement a mis sa menace à exécution: la manifestation parisienne prévue demain par les opposants à la loi travail a été interdite, une mesure exceptionnelle qui a aussitôt provoqué un tollé dans le monde syndical et dans les rangs de la gauche.
Les « représentants des syndicats refusant catégoriquement la tenue d’un rassemblement statique et formulant ensuite des propositions alternatives d’itinéraires » qui n’ont pu faire l’objet d’un consensus, le préfet de police « considère qu’il n’a pas d’autre choix que d’interdire la tenue de la manifestation », indique ce matin la préfecture de police dans un communiqué, après deux jours de tractations avec les syndicats.
Les secrétaires généraux de la CGT et de Force ouvrière, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly, demandent à être reçus « rapidement » par le ministre de l’Intérieur. Ils doivent tenir, avec l’ensemble des organisations à l’initiative de la nouvelle journée de mobilisation (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl), une conférence de presse à 12H30 au siège de la CGT à Montreuil, près de Paris.