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Source: Reuters

Le pirate informatique «Guccifer 2.0» affirme avoir violé les serveurs informatiques de la Fondation Clinton, révélant une partie de la stratégie électorale et les points faibles de la candidate Démocrate.

Le pseudonyme du hacker est un hommage à «Guccifer», nom de guerre du hacker roumain Marcel Lazar, qui a revendiqué un piratage précédent dans le serveur mail privé de Hillary Clinton et est aujourd’hui poursuivi pour cybercriminalité.

Parmi les documents disponibles en ligne se trouve notamment une revue de presse exhaustive concernant les attaques et les critiques dont a été la cible la Fondation Clinton et sur l’utilisation par la candidate démocrate de sa messagerie privée lorsqu’elle était secrétaire d’Etat.

Un autre dossier, intitulé «2016 Democrat Positions Cheat Sheet» (Aide-mémoire sur les positions démocrates de 2016 antisèches) énumère les prises de positions majeures de tous les rivaux potentiels de Hillary Clinton à la primaire démocrate :  Bernie Sanders, Martin O’Malley, Jim Webb, Lincoln Chaffee, Elizabeth Warren et Joe Biden…

Beaucoup d’autres documents contiennent des indications à destination des équipes de campagne de la candidate, pour savoir comment répondre aux critiques sur les revenus de la Fondation Clinton. Cette dernière, à vocation philanthropique et humanitaire, est pointée du doigt pour l’opacité de ses sources de financement, notamment provenant d’origine étrangère lorsque Hillary Clinton était Secrétaire d’Etat. Une parti de ce dossier est intitulé «ce que nous ignorons», et comprend des questions telles que «combien de voyages de Madame Clinton les saoudiens ont-ils financé ?»

Une autre note, intitulée «les attaques contre la famille Clinton» énumère d’autres zones sombres autour de la candidate démocrate, comme l’incapacité de sa fille Chelsea à justifier un certain nombre de frais contractés auprès de la fondation familiale, jusqu’aux frasques sexuelles de son mari, Bill.

Un autre fichier met en exergue une utilisation dispendieuses de jets privés par la famille Clinton, déplacements financés par plusieurs grands groupes.

Le Comité National du Parti Démocrate (DNC) n’a quant à lui pas encore confirmé ou infirmé l’authenticité de ces documents.

Quelques jours auparavant, d’autres informations confidentielles du parti Démocrate avaient été dérobées par le fameux hacker «Guccifer 2.0». Elles portaient principalement sur Donald Trump, sur son discours et ses points faibles sur le plan politique. A l’origine, l’entreprise en cybersécurité CrowdStrike, qui avait révélé ce piratage, l’attribuait à deux groupes de hackers liés au gouvernement russe. L’accusation avait alors été contredite par la revendication de «Guccifer 2.0».

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