Il faudra toutefois faire davantage de recherches pour déterminer le rôle exact joué par le Culex quinquefasciatus dans la propagation de la maladie, a indiqué l’institut brésilien Fiocruz.
L’étude a été menée à Recife, une ville du nord-est du Brésil située au coeur de l’épidémie. Les moustiques Culex y sont 20 fois plus nombreux que ceux de l’autre espèce qui était jusqu’ici la seule identifiée comme porteuse du virus, soit l’Aedes aegypti.
La plupart des campagnes visant à éliminer les moustiques ciblent l’Aedes.
Les conclusions de cette nouvelle étude viennent cependant compliquer les efforts du pays pour réduire la transmission du Zika.
Le virus, qui est lié à une maladie congénitale rare, s’est rapidement propagé au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes.