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Alain Juppé, employés fictifs, François Fillon, mairie de Paris, Nicolas Sarkozy, RPR
Laurent de Boissieu
Tout le monde a retenu la phrase de François Fillon, prononcée le 28 août à Sablé-sur-Sarthe, visant bien entendu Nicolas Sarkozy: « Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? »
Sauf qu’en lisant le passage en entier, on peut se dire qu’il concerne aussi bien Alain Juppé (condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs du RPR à la mairie de Paris) que Nicolas Sarkozy (mis en examen):
« Avoir une haute idée de la politique signifie que ceux qui briguent la confiance des Français doivent en être digne. Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs. Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? ».
Il n’est d’ailleurs pas inintéressant de voir ce que sont devenus les sept personnes concernées par ces emplois fictifs du RPR à la mairie de Paris:
– Farida et Nordine Cherkaoui
– Patrick Stefanini
– Philippe Martel
– Antoine Joly
– Jérôme Grand d’Esnon
– André Rougé