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La Russie a opposé, comme prévu, son veto lors du vote des 15 membres du Conseil de sécurité, suivie par le Venezuela. La Chine et l’Angola se sont abstenus. Les onze autres pays du Conseil, dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont soutenu le texte.

«Le projet de résolution n’a pas été adopté en raison du vote négatif d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU», a déclaré l’ambassadeur de la Russie auprès de l’ONU, Vitali Tchourkine.

«En 2003 nous avons essayé, appuyés par la France de mettre en garde l’Occident contre les conséquences de l’intervention en Irak […] cette fois-ci, Paris compte parmi les principaux soutiens d’un renversement du président Bachar el-Assad», a déclaré le représentant russe, ajoutant que Moscou regrettait que depuis le début de la crise syrienne, la France n’ait fait aucune proposition constructive, soulignant que c’était «encore le cas aujourd’hui».

«La cerise sur le gâteau du projet franco-espagnol est l’interdiction des vols au-dessus d’Alep, et pas simplement à l’est, mais également au-dessus de la partie occidentale contrôlée par le gouvernement et qui est soumise aux tirs des combattants terroristes provenant de l’est», a poursuivi Vitali Tchourkine, ajoutant que ce genre de restrictions ne pouvait être considéré qu’avec l’accord du gouvernement syrien.

La Russie a proposé des modifications constructives à la résolution de Paris qui a choisi de les ignorer et «a préféré un coup de commerce qui est loin des intérêts réels du peuple syrien», a également noté la diplomatie russe dans un communiqué.