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Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy, primaire de la droite
Francois Fillon poursuit son ascension dans les sondages dont le dernier, réalisé par Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTélé et Sud Radio, témoigne qu’il a gagné huit nouveaux points pour perturber la confrontation entre Alain Juppé, qui en a perdu 4 et Nicolas Sarkozy (-1).
Cette dynamique modifie en profondeur le rapport de forces électorales à trois jours de la primaire Les Républicains.
Hier, un sondage a pour la première fois donné l’ancien premier ministre François Fillon potentiel vainqueur de la primaire.
Selon une étude Ifop pour Atlantico, l’ancien premier ministre fait jeu égal avec l’ex-président de la République au 1er tour et l’emporterait au 2e. Pour la première fois depuis le début de la primaire, François Fillon a reconquis 10 points. S’il parvenait à se qualifier pour le second tour, il l’emporterait, quel que soit son adversaire.
L’enquête d’Atlantico donnait 33 % des intentions de vote au 1er tour à Alain Juppé et 25 % à Nicolas Sarkozy et François Fillon. Au second tour, François Fillon prendrait le dessus aussi bien sur Alain Juppé (54 % contre 46 %) que sur Nicolas Sarkozy (63 % contre 37 %).
François Fillon a réaffirmé mercredi sa conviction d’accéder au second tour de la primaire de la droite dimanche, face au candidat de « l’extrême prudence » Alain Juppé et le « retour en arrière » avec Nicolas Sarkozy.
« Je crois être au second tour. Après, il faudra gagner », a déclaré M. Fillon sur RTL.
« Les Français voient bien qu’ils ont le choix entre un candidat, Nicolas Sarkozy, qui leur propose un retour en arrière et qui a déjà été président de la République — et j’ai toujours pensé que c’était très difficile dans notre pays, quelles que soient par ailleurs les qualités des personnes, de redevenir président de la République après avoir été battu… On a de l’autre côté un candidat (Alain Juppé) qui a choisi une extrême prudence. Qui a un programme qui globalement va dans le bons sens, mais qui ne va pas suffisamment loin pour redresser les choses », a conclu François Fillon cité par l’AFP.