Étiquettes
La Turquie a décrété une journée de deuil national dimanche au lendemain du double attentat qui a fait au moins 38 morts, pour la plupart des policiers, et 166 blessées dans le coeur d’Istanbul, a annoncé l’agence Anadolu. Le Premier ministre Binali Yildirim a ordonné la mise en berne des drapeaux après qu’une voiture piégée a visé un car de transport des forces antiémeutes près du stade de football de Besiktas et un kamikaze s’est fait exploser au milieu d’un groupe de policiers dans un parc voisin, moins d’une minute plus tard.
Il s’agit d’une « attaque terroriste qui visait clairement les forces de police antiémeutes », a affirmé le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus.
M. Soylu a annoncé que 10 personnes avaient été placées en garde à vue en lien avec ce double attentat, qui n’a pas été revendiqué. La Turquie a été la cible depuis l’an dernier de nombreuses attaques attribuées aux rebelles kurdes ou au groupe Etat islamique (EI), qui ont notamment frappé Istanbul et Ankara.
Un témoin de l’explosion a raconté à l’AFP avoir vu « des morceaux de corps voler ». Les autorités ont interdit de diffuser des images liées à l’attaque, une mesure prise après chaque attentat. Selon l’agence de presse gouvernementale Anadolu, le parquet antiterroriste d’Istanbul a ouvert une enquête sur l’explosion.
Le vice-Premier ministre évoque la piste kurdeLe PKK pourrait être derrière le massacre, selon le vice-Premier ministre turc Numan Kurtulmus qui s’est exprimé sur la chaine CNN Turk. « Les flèches pointent en direction du PKK », a-t-il dit, ajoutant que l’enquête était en cours. « Nous ne pouvons rien dire de définitif pour le moment. »
Agences