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Le candidat de « La France insoumise », s’il était élu président de la République française en mai, en profiterait pour enterrer le TTIP et le Ceta en reprenant des arguments de Donald Trump.
© AFP
Une alliance inattendue d’un milliardaire américain et d’un candidat de la gauche radicale française ? Non. Plutôt une position « pragmatique » de Jean-Luc Mélenchon, qui dit ce mardi matin qu’il « se réjouirait de traiter » avec Donald Trump.
Le candidat de « La France insoumise » était ce mardi l’invité de Léa Salamé sur France Inter. Interrogé sur Donald Trump, Jean-Luc Mélenchon embraye : « En tant que Français, soyons habiles. Je me réjouirais de travailler avec un homme pareil, puisqu’il se base sur l’intérêt des Nord-Américains, donc il comprendrait parfaitement que je me situe strictement du point de vue des Français. Par conséquent, si M. Trump renonce de lui-même à Tafta (ou TTIP), c’est-à-dire l’accord de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, imaginez-vous que je saisirais l’occasion au bond et que cette affaire serait enterrée (…). » Il poursuit : « Nous réglerions en quelques jours ce problème-là, de même que nous réglerions le Ceta, qui est un autre accord de libre-échange (avec le Canada). »
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