Yes I can survive my two mandates and yes I did!

Ces deux slogans forment les parenthèses des deux mandats de Barack Obama, de ses huit ans au pouvoir à la Maison Blanche.

En 2008 alors en pleine crise, les Etats-Unis élisaient un noir pour la première fois et le cri de ralliement de ce candidat ( YES I CAN) ( Oui je peux) était qu’il pouvait faire beaucoup pour le pays :

YES I CAN :

• Faire baisser le chômage

• Apporter la paix à travers le monde ( d’où prix Nobel de la Paix)

• Rétablir la réconciliation entre blancs et noirs

• Sortir des millions d’Américains de la pauvreté

• Relancer l’économie et redresser des pans industriels en déclin

• Redevenir le pays dominant le monde

• Prêcher les valeurs éthiques et morales des EtatsUnis à travers la planète

En effet, il y avait tellement à faire pour redonner confiance aux Américains fortement touchés par la crise des « sub primes » cette dégringolade catastrophique dans l’immobilier que le rêve devenait possible avec ce nouveau président dynamique, plein d’élan et de propositions.

Mais la politique lamine ceux qui s’y lancent et les réduit souvent en loque et en déçu. Or dans son dernier discours et depuis quelque temps, Obama est apparu épuisé, contrarié, désillusionné. La victoire de Donald Trump, totalement opposé à son style de gouvernement et à ses idées a achevé le président sortant. Un peu comme Hollande qui lui a renoncé à se représenter, Obama était heureux de terminer son deuxième mandat. Car en l’écoutant attentivement son « Yes I did » ( Oui je l’ai fait) inclut de nombreux changements dans son attitiude et même son aspect physique :

YES I DID :

• Devenu vieux

• Devenu blanc de cheveux et de sourcils

• Devenu voûté et sans trop de force

• Déçu mes compatriotes noirs

• Déçu les « démocrats » avec la victoire de Trump

• Abandonné Hillary au milieu du champ de bataille

• Laissé la main à Poutine dans les affaires du monde

• Perdu le contrôle en Iraq et en Syrie

• Rendu la vie plus précaire pour les ouvriers américains

• Perdu dans la course aux armes en Amérique

• Pas pu empêcher les massacres ( Sandy Hill) et les morts des noirs avec les policiers blancs

• Pas pu instaurer Obamacare de façon permanente

• Pas pu partager mon idéal avec mon peuple

Même si j’ai signé un accord avec l’Iran, fait tuer Ben Laden, diminué le taux du chômage et été très populaire.

Fellow Americans, it is my departure from the White House but I have cause to worry about the future with my successor. I’ll be with you all the time and I’ll Watch over you.

GOD BLESS AMERICA  and MY RETIREMENT !