Étiquettes
Et, visiblement, M. Macron adore ça, les ralliements de vieux chevaux de retour. Hier, on parlait d’une rencontre avec Jean-Louis Borloo : après le resto avec Bayrou, une bonne soirée bière, et ça devrait faire un +2 %… 27 ! Mais il paraît que l’ancien maire de Valenciennes a été « abasourdi » par le rapprochement Bayrou-Macron et qu’il a démenti être la nouvelle prise de guerre de notre jeune banquier.
Qui a, depuis, jeté son dévolu sur une autre figure historique de la gauche rouge-verte française : Dany ! Oui, Dany, qui a enfin demandé sa naturalisation, à 72 ans ! Il est Français et pourra voter à la présidentielle ! Une grande première pour lui. Et bien sûr, pour Dany, c’est Macron, toujours pour la même bonne raison : « Battre Marine Le Pen ! » Avec Dany, et le petit Rugy qui a trahi son engagement de la primaire, allez, +3 : 30 % !Visiblement, M. Macron, que l’on disait entouré de jeunes militants, a un faible pour les vieux messieurs de la politique française : désormais, ce sont les chiraquiens qui l’intéressent ! Il se dit que le gendre de l’ancien président, M. Salat-Baroux, ancien secrétaire général de l’Élysée et mari de Claude Chirac, pourrait le rejoindre. Et même Dominique de Villepin ! Vous imaginez, deux mois avant le premier tour, une photo de Macron avec Chirac et toute l’équipe chantant en chœur : « C’est le combat de toute ma vie ! » Là, c’est certain, le gain électoral est considérable et, avec cet afflux de sang neuf, Macron devrait frôler l’élection dès le premier tour !
Mais, chez les En marche !, on s’achemine plutôt vers une marche… en déambulateurs !
Le patron de la jeune start-up hollando-rothschildienne a prévenu, face aux grincements des premiers marcheurs, et des socialistes ralliés, qu’il faudra faire de la place à tous ces nouveaux venus : « Il faudra accepter tout le monde. » Et l’on a bien vu qu’il n’était pas regardant sur la provenance de certains de ses soutiens.
Quant à faire une majorité, c’est vraiment une autre histoire. Et, d’ailleurs, M. Macron le reconnaît lui-même : « Ce qui est en jeu, c’est surtout la capacité que nous aurons demain à gouverner le pays. »
Mais, au fait, M. Macron a-t-il déjà été élu Président ?
