L’indépendance du Kurdistan irakien ouvrirait de surcroît la voie à une déstabilisation générale du Moyen-Orient, à commencer par la Turquie, où la composante kurde de la population avoisine 15 millions de citoyens, sans parler de la Syrie (1 million) et de l’Iran (4 millions).
L’autonomie interne oui, l’indépendance non !
Aucun prétendu « droit à un Etat » ne peut justifier un nouveau cycle de guerres au Moyen-Orient.
Monsieur Kouchner raisonne en nationaliste kurde. Il a depuis la première guerre du Golfe, le mérite de la continuité. De combien de millions de morts encore faudra-t-il payer le mythe d’un Kurdistan indépendant ?