Par Sciences et Avenir avec AFP
En s’introduisant sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse en Ardèche, l’ONG Greenpeace entend « alerter sur l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé ».

Des membres de l’ONG Greenpeace se sont introduit le mardi 28 novembre 2017 dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse en Ardèche. © Nicolas Chauveau / Greenpeace
Un peloton spécialisé de protection de la Gendarmie est présent sur le site de la centrale de Cruas-Meysse
Il y avait trois équipes, 22 militants au total, une première équipe qui est allée à la rencontre des gendarmes pour expliquer l’action et s’est fait interpeller, une autre est allée vers le réacteur numéro quatre et une troisième visait la piscine d’entreposage du combustible usé. Peu avant 8H00, quatre militants étaient toujours suspendus le long de cette piscine, deux le long du mur à 12 mètres du sol, deux sur un fronton, a détaillé Yannick Rousselet. Des militants ont aussi laissé des empreintes de mains sur les parois du réacteur 4 pour démontrer son accessibilité. « Il y a bien eu une intrusion » de plusieurs personnes et certaines ont été interpellées, précise une source proche du dossier. Les gendarmes sont sur place et plus particulièrement un Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (PSPG).