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Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly au Palais de l'Elysée à Paris, le 12 octobre 2017 / AFP/Archives

Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly au Palais de l’Elysée à Paris, le 12 octobre 2017 / AFP/Archives

La ratification des ordonnances réformant le code du travail, attendue mardi, n’est pas une « victoire » pour le président Macron, selon Jean-Claude Mailly (FO) qui se félicite d’avoir fait « bouger des choses » lors des consultations menées cet été.

Le secrétaire général de Force ouvrière a reconnu, mardi sur RTL, que le président de la République avait « réussi à faire une réforme du code du travail comme il l’avait annoncé », mais refusé d’employer le terme de « victoire ».

« Je ne dirai pas ça, car le dossier tel qu’il sort n’était pas celui envisagé au début », « on a fait bouger des choses », a-t-il dit. Sans discussion, « la branche (professionnelle) n’existerait plus aujourd’hui », selon lui.

En revanche, il reste des « désaccords de fond » notamment sur la « question prudhomale » et la fusion des instances représentatives du personnel », réforme qui « va poser de nombreux problèmes ».

La suppression des CHSCT, surtout, est « la plus grande atteinte aux droits des salariés », a-t-il déclaré.

Déjà entrées en vigueur en septembre, les cinq ordonnances réformant le code du travail sont en passe d’être ratifiées à une large majorité mardi à l’Assemblée.

Interrogé par ailleurs sur la création d’un poste de secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, M. Mailly a salué « une bonne nouvelle », tout en prévenant que ce sont « les actes qui comptent ».

Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin « avait un peu tendance à laisser les gros dossiers Fonction publique sur le côté », alors que c’est un sujet « brûlant », a-t-il rappelé.