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Le président français estime que le statut de Jérusalem devait être déterminé par les Palestiniens et les Israéliens.
Le Monde.fr avec Reuters
La décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître « unilatéralement » Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël est « regrettable », a déclaré Emmanuel Macron, mercredi 6 décembre, estimant que le statut de Jérusalem devait être déterminé par les Palestiniens et les Israéliens.
« C’est une décision regrettable, que la France n’approuve pas et qui contrevient au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse, à Alger.
« Le statut de Jérusalem est une question de sécurité internationale qui concerne toute la communauté internationale, le statut de Jérusalem devra être déterminé par les Israéliens et les Palestiniens dans le cadre de négociations sous l’égide des Nations unies. »
Le chef de l’Etat a rappelé « l’attachement de la France et de l’Europe à la solution de deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité dans des frontières internationalement reconnues avec Jérusalem comme capitale des deux Etats. »
« Pour l’heure, je lance un appel au calme, à l’apaisement et à la responsabilité de tous, nous devons éviter à tout prix les violences et privilégier le dialogue, a-t-il dit. La France est prête avec ses partenaires à prendre toutes les initiatives utiles en ce sens. »
La réaction de l’ONU n’a pas tardé. Son secrétaire général, Antonio Guterres, a souligné qu’il n’y avait « pas d’alternative à une solution à deux Etats ».
« Je me suis toujours opposé aux mesures unilatérales susceptibles de compromettre le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le statut de Jérusalem est un problème qui doit être résolu à travers des négociations directes entre les deux parties, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU, et en prenant en compte les préoccupations légitimes des Palestiniens et des Israéliens.
Dans ce moment de grande inquiétude, je veux être clair : il n’y a pas d’alternative à une solution à deux Etats. Il n’y a pas de plan B. »