La présidente du Conseil national du numérique (CNNum), Marie Ekeland, a annoncé mardi sa démission, tout juste une semaine après sa prise officielle de fonctions, sur fond de différends avec le secrétariat d’Etat au Numérique sur la composition de l’instance.

La présidente du Conseil national du numérique (CNNum), Marie Ekeland, a annoncé mardi sa démission M.ASTAR/SIPA
La désormais ex-présidente du CCNum avait pris ses fonctions lundi 11 décembre, à l’occasion d’une conférence de presse de présentation aux côtés de M. Mahjoubi afin de présenter la stratégie à venir de l’instance. A cette occasion, le secrétaire d’Etat avait assuré que le gouvernement avait « souhaité confirmer l’indépendance, ses moyens, son mode de fonctionnement » en élargissant les compétences du CNNum par un décret publié la veille. Lors de cette conférence de presse, Mme Ekeland avait défendu le fait d’élargir le Conseil à des personnalités extérieures au monde du numérique afin de « nous poser la question de savoir quel monde nous voulons construire ». A cette occasion, Mme Ekeland avait notamment cité le nom de Mme Diallo parmi les personnalités rejoignant le Conseil.
Présidé par M. Mahjoubi jusqu’en janvier 2017
Cofondatrice du fonds de capital risque Daphni, Marie Ekeland avait également expliqué avoir quitté les fonctions qu’elle occupait à l’association France Digitale, qui regroupe entrepreneurs et investisseurs du numérique, ainsi que les conseils d’administration de diverses sociétés dont Parrot (drones) ou Showroomprivé (vente en ligne) afin de dégager du temps pour la présidence du CNNum.
Le CNNum était présidé par M. Mahjoubi jusqu’en janvier 2017, date à laquelle il a démissionné pour s’investir dans la campagne d’Emmanuel Macron. Le Conseil était alors resté pendant plusieurs mois sans président, ses quatre vice-présidents assurant conjointement l’intérim à la tête de l’instance, avant de démissionner les uns après les autres.
challenges.fr avec Afp