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New York / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que les pays soutenant le terrorisme en Syrie lancent des propagandes de tromperie à chaque fois que l’armée arabe syrienne progresse dans sa guerre contre le terrorisme.

Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, Jaafari a indiqué que la Syrie avait pris beaucoup de mesures dans le but de mettre un terme à la souffrance des civils à Ghouta, notamment l’ouverture de deux corridors humanitaires pour les évacuer, mais les groupes terroristes et leurs commanditaires, dont certains sont membres du CS, avaient entravé toutes ces mesures.

Jaafari a fait savoir que certains pays, qui avaient fermé leurs ambassades à Damas, obtiennent leurs informations de ce qu’ils appellent « sources ouvertes », assurant que ces informations sont de tromperie et visent à semer la sédition au sein du Conseil de sécurité concerné par la préservation de la sécurité et de la paix internationales.

« Le gouvernement syrien a demandé au Secrétariat général de l’ONU d’enquêter sur la situation humanitaire à Raqqa détruite par la soi-disant « Coalition internationale » que les Etats-Unis conduisent », a-t-il fait noter.

Et Jaafari de conclure : « Les déclarations irresponsables et provocatrices de l’ambassadrice américaine se contredisent avec la Charte de l’ONU et constituent un soutien aux terroristes en Syrie ».

Après le lancement de l’opération de libération de la Ghouta orientale, les États-Unis et leurs alliés occidentaux et régionaux, dont la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, ont pourtant exigé la suspension de l’opération, non pas pour des raisons humanitaires, mais pour permettre aux groupes terroristes de se ressourcer avant de mettre en œuvre le plan B.

Or, maintenant que l’armée syrienne est proche de la victoire avec le soutien de l’aviation russe, Jaïch al-Islam cherche à maintenir ses forces, en se présentant distinctement d’autres groupes terroristes et en jouant le rôle de médiateur pour inciter les groupes armés à quitter la Ghouta orientale ; un stratagème qui lui permettrait de préserver son potentiel militaire.