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CFDT, cheminots, Fonctionnaires, Grève de 22 mars 2018, UNSA
Le collectif des médias donne des chiffres en deçà des données de la CGT et de la police.
GRÈVE – Des milliers de manifestants dans les rues, à Paris, Marseille ou encore dans le Nord, des écoles bloquées et un trafic SNCF perturbé… Ce jeudi 22 mars, fonctionnaires et cheminots défendaient ce jeudi 22 mars leur statut et un service public de qualité, face à un gouvernement déterminé à « poursuivre les transformations ».
Au niveau national, la CGT évoque la présence de plus de 500.000 personnes, soit autant que pendant les manifestations du 10 octobre dernier, qui comptait deux syndicats de plus. Bien en deçà de ce chiffre-là, la police parle, elle, de 130.000 personnes, sans comptabiliser Paris. De fait, en ajoutant les 49.000 participants que les forces de l’Odre ont comptés dans la capitale, le chiffre national de la police est de 179.000 personnes. l’AFP, en se basant sur des chiffres de la police, estime quant à elle, à 198.000 le nombre de manifestant dans toute la France.
EN DIRECT #22Mars 47.800 manifestants ont défilé à Paris
34.700 fonctionnaires, 13.100 cheminots (comptage indépendant réalisé pour un collectif de médias dont BFMTV) https://t.co/tlqDJM5aqq pic.twitter.com/3Wa40K2iW3
— BFMTV (@BFMTV) 22 mars 2018
Fumigènes, tambours, sifflets et musique rock
Les cheminots ont donné le ton à grand renfort de fumigènes, tambours, sifflets et musique rock. « Ces manifestations convergentes, c’est l’expression d’un besoin de service public de qualité dans tout le territoire », a déclaré à l’AFP Philippe Martinez, le patron de la CGT qui a fait un passage dans les deux manifestations.
Des jeunes, cagoulés, se sont livrés à des dégradations et ont lancé des projectiles sur les policiers, qui ont répliqué en usant d’un canon à eau et de gaz lacrymogènes, dans le cortège parisien. A Nantes également, des échauffourées ont eu lieu entre jeunes et policiers et à Bordeaux la préfecture a signalé quelques dégradations.
A l’appel de leur intersyndicale (CGT, Unsa, Sud et CFDT), les cheminots protestent contre la volonté du gouvernement de réformer la SNCF par ordonnances, en transformant l’entreprise en société anonyme et abandonnant le statut de cheminots à l’embauche.
Ils se sont mis en grève davantage qu’attendu à l’appel de l’Unsa et SUD (2e et 3e), avec un taux de 35,4% de grévistes selon la direction (à la prise de service). Avant même la grève en pointillé lancée le 3 avril pour trois mois, la journée était marquée pas de fortes perturbations, notamment avec deux TGV sur cinq, un Transilien sur trois.
Sept organisations de fonctionnaires (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) ont appelé à la mobilisation, soit deux de moins (CFDT et Unsa) que lors de la première journée d’action le 10 octobre. Ce jour-là, la CGT avait comptabilisé 45.000 manifestants à Paris et 400.000 dans toute la France. Les autorités avaient recensé respectivement 26.000 et 209.000 personnes.
Source: Le HuffPost.fr