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Des policiers français durant l'opération anti-terroriste de vendredi près de Carcassonne.
Des policiers français durant l’opération anti-terroriste de vendredi près de Carcassonne. [Pascal Pavani – AFP]
Le lieutenant-colonel de gendarmerie qui s’était substitué à des otages vendredi lors de l’attaque d’une supérette de Trèbes a succombé à ses blessures, annonce samedi matin le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb.

 

« Tombé en héros »

Le président français Emmanuel Macron lui a aussi rendu hommage, déclarant que l’officier était « tombé en héros » et méritait « respect et admiration de la nation tout entière ». « Il a fait preuve d’un courage et d’une abnégation exceptionnels », a-t-il ajouté.

Nommé officier adjoint au commandement du groupement de gendarmerie de l’Aude en 2017, le gendarme a été commandant de la compagnie d’Avranches jusqu’en 2014 avant de devenir conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l’Ecologie. Il a accédé au rang de lieutenant-colonel en 2016.

Quatre morts et 15 blessés

Avec son décès, le bilan des attaques commises près de Carcassonne, dans le sud de la France, par un Français d’origine marocaine se présentant comme « un soldat de l’Etat islamique » s’alourdit à quatre morts et 15 blessés.

Vendredi, le suspect avait dans un premier temps volé une voiture, tuant un passager et blessant le conducteur. Il s’était ensuite rendu dans un supermarché de Trèbes, où il a ouvert le feu, faisant deux morts, et a pris plusieurs personnes en otage pendant quelques minutes. Le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN, troupe spécialisée) a alors donné l’assaut et l’a abattu.