Étiquettes

, , ,

L’Elysée a annoncé qu’un accord avait été trouvé. Ce que le président du Sénat, Gérard Larcher, a démenti.

Par Romain Herreros

AFP  Emmanuel Macron et Gérard Larcher à l’Elysée au mois de novembre 2017.

POLITIQUE – Friture sur la ligne. Emmanuel Macron et le président du Sénat Gérard Larcher n’ont visiblement pas tiré les mêmes conclusions de leur réunion qui s’est tenue à l’Elysée ce vendredi 30 mars, en compagnie du président de l’Assemblée nationale François de Rugy et du premier ministre Edouard Philippe.

 À l’issue de cet entretien, l’Elysée a fait savoir à l’AFP que tout le monde était tombé d’accord sur un point sensible de la réforme constitutionnelle à venir: la réduction de 30% du nombre de parlementaire. Une annonce pas du tout du goût de Gérard Larcher, lequel a tenu à apporter un démenti sur Twitter.

Le président du Sénat, institution au sein de laquelle ce sujet est très sensible, a salué des « des avancées significatives mais aucun accord sur la réduction de 30% du nombre de parlementaires ». En outre, il a précisé que cette question sera discutée au sein du groupe de travail du Sénat qui se réunira mardi.

Gérard Larcher @gerard_larcher

Réunion utile auj sur la réforme constitutionnelle avec @EmmanuelMacron@EPhilippePM@FdeRugy. Des avancées significatives mais aucun accord sur la réduction de 30% du nombre de parlementaires. Le point reste en discussion. Je réunirai le groupe de travail du Sénat mardi.

Relancé par l’AFP, l’entourage d’Emmanuel Macron a joué la fermeté, soulignant que, de toute façon, la réduction de 30% du nombre de parlementaires constituait « un engagement de campagne » que le président de la République comptait bien tenir.

Autre sujet sensible, l’introduction d’une dose de proportionnelle (de 10 à 25%). « Nous travaillons à une voie de passage », a assuré l’Elysée, alors qu’Edouard Philippe veut présenter son projet de réforme la semaine prochaine.