Le conseil municipal vient de voter l’augmentation des impôts locaux. La taxe d’habitation passera de 20,63 % à 22,03 % cette année, soit une augmentation de 6,7 %. Et la taxe sur le foncier bâti grimpera de 8,5 % : de 22,92 % à 24,03 %. La mesure ne fait pas l’unanimité… même au sein de la majorité.

Philippe Laurent déclare : « la rénovation de l’église, deux crèches en cours de construction, les travaux à la bibliothèque ou au gymnase des Blagis… Et je ne veux pas sacrifier la ville ». Il ajoute « la baisse des dotations de l’Etat ».

L’augmentation des impôts locaux (Taxe d’habitation et taxe financière) était prévisible depuis longtemps. Les élus du conseil municipal ont alerté Monsieur le Maire des conséquences de sa gestion hasardeuse. Cette augmentation des impôts est due à une gestion basée sur le clientélisme et l’absence d’une gestion prévisionnelle. Affirmer que « la baisse des dotations de l’Etat » est l’une des conséquences de cette augmentation des impôts locaux , c’est confirmer que le vice président des Maires de France manque de respect à ses administrés.

Surtout, pour la première fois depuis le début du mandat, la délibération n’a pas non plus convaincu quatre élus issus de la majorité.

« La stabilisation des impôts locaux était une promesse de campagne, fulmine Xavier Tamby, conseiller municipal (LR). C’est un coup de canif important dans le contrat entre la municipalité et les Scéens. » Selon lui, certains investissements auraient pu « être reportés » : « la rénovation de la bibliothèque ou le grand projet de la place Charles-de-Gaulle ».