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Face à un gouvernement qui s’entête à vouloir tout bouleverser dans le pays, il y a peu de ripostes. Comme ces derniers jours, les syndicats ordonnent une grève dure qui paralyse les transports et prend en otages les usagers. C’est la galère dans les gares, l’horreur dans les wagons et la pagaille sur les quais. On retrouve aussi d’autres mouvements de mécontentement chez les éboueurs, ce qui pendant quelques jours, ne dérangent pas trop les gens, Air France qui débraie, les milieux hospitaliers et enfin les facultés, plus une épopée folklorique qu’une menace réelle pour Macron et son gouvernement. Certains se prennent à rêver que c’est le début d’un nouveau mai 68 mais la masse des étudiants est plutôt amorphe et clouée à leur Smartphones qu’aux objectifs éventuels d’une vaste rébellion.
Alors Macron et son équipe peuvent poursuivre leur marche en avant et peu à peu imposer leurs réformes sans autre forme de procès. Les cheminots lâcheront avant l’exécutif car la grève va peser lourd dans leur budget. Puis la popularité va basculer en faveur de Macron devant l’extension du conflit.
Que pouvons-nous faire, nous misérables vers de terre devant un tel soleil ? Dans mon cas, j’essaie de participer à la défense des travailleurs et des clients de la SNCF et des autres entreprises en utilisant mon coup de crayon et mes commentaires souvent déplacés. Depuis le début de la campagne électorale, j’ai suivi de près le jeunot qui semblait prendre le large. Devant le débat où la prestation de Marine Le Pen fut lamentable, il était acquis que Macron l’emporterait haut la main. Alors de temps à autre, je sortais sur mon blog « Sleazy caricatures » des articles et des dessins irrévérencieux envers notre saint patron.
J’emploie le terme américain « sleazy » dans le titre, d’abord pour être à la mode et Macron dernièrement avec son « bottom up » nous a habitués à ce mélange d’expressions anglo-saxonnes dans son français pas toujours à la hauteur.
Sleazy veut dire : pervers, qui change d’avis, retords, c’est une personne prête à tout faire pour obtenir ce qu’elle veut.
Devant la révolte et la colère des retraités, ces textes et dessins sont devenus un livre : « « Sleazy Macron vu par les retraités plumés. »
Il raconte les diverses péripéties de notre empereur pour s’imposer sur la scène nationale et surtout internationale pour guider l’Europe bien délabrée vers des jours meilleurs. Puis il se fait du bout des lèvres le défenseur de la nature. Mais pour parfaire sa politique, il a trouvé bon de s’attaquer aux plus faibles, aux plus fragiles, les retraités qui ont vu leurs revenus baisser. Cette démarche afin de favoriser les plus aisés par le changement de l’ISF en IFI. Et dans son interview, il remercie amplement les retraités de s’être fait plumer sans résistance !
Par conséquent ce n’est qu’une note mais elle fait du bien au moral de mes amis retraités.
Lisez-le pour ce qu’il est : amusant, ayant pour cible notre Macron premier qui n’est pas toujours absolument clair dans ses explications .
Bientôt un an qu’Emmanuel Macron, ancien banquier et ministre du gouvernement Hollande, a été élu président de la République Française. Le suivre dans ses démarches et réformes politiques a été un vrai marathon, un parcours du combattant. Il souhaitait des changements radicaux tirant vers un ultra-libéralisme ( comme aux USA) dans tous les domaines ( éducation, transports, retraites, administration) que le simple citoyen en perdait son latin. Mais bien vite ce « fainéant » s’aperçut vite que c’était à son détriment : perte de pouvoir d’achat, plus de précarité dans l’emploi, moins d’indemnités dans le chômage, liberté limitée dans l’expression, système de choix élitiste à l’université. En un mot, Macron favorisait les millionnaires et écrasait les « classes laborieuses ». Ce livre essaie de faire le tri dans ces démarches politiques et économiques.
Détails du livre: |
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| ISBN-13: | 978-620-2-47992-9 |
| ISBN-10: | 6202479922 |
| EAN: | 9786202479929 |
| Langue du Livre: | Français |
| de (auteur) : | André Girod |
| Nombre de pages: | 84 |
| Publié le: | 04.04.2018 |
| Catégorie: | Sociologie politique |
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Commentaires :
Nicolas Dupont Aignan
» Je me suis beaucoup délecté à la lecture de » Sleazy Macron ». Vous trempez votre plume dans l’acide et ce n’est que justice si l’on considère le peu d’égard que notre cher président accorde aux classes moyennes de ce pays et en particulier aux retraités.
Profitons de cette liberté d’expression tant qu’elle n’est pas muselée. Je sais pour en avoir fait les frais, que la justice est impitoyable avec celles et ceux qui osent s’affranchir du politiquement correct ».
Groupe Gaulliste Sceaux 