Étiquettes

, , , ,

Pas de danse et accolades

Pas de danse et embrassades

Les trois jours de Macron Premier à Washington ont donné à la presse l’occasion de bien s’amuser tellement les scènes en duo étaient drôles. Trump qui enlève les pellicules du col de la veste de notre Roi-Soleil pour qu’il soit présentable devant les caméras. Nos deux bouffons avec leur moitié en train de jouer au jardiner en costume d’apparat sur la pelouse de la Maison Blanche. La Brigitte, cuisses écartées donne l’impression qu’elle se soulage dans l’herbe. Quand à Melania, perchée sur des échasses, elle s’emmerde à un million de dollars de l’heure. Quelle comédie bucolique qui apparaît sur tous les écrans du monde. Si le ridicule tuait vraiment, nous aurions deux funérailles nationales de chaque côté de l’Atlantique !

Et que je te sers dans mes bras et que je te couvre de bises the French way, et que l’on danse un tango politique ensemble pour montrer qu’on marche sur la même musique et que nous avons le même rythme. Mais chacun sait que tous les deux sont en terrible désaccord sur l’Iran, le climat, le commerce, la Syrie. Qu’importe, il s’agit simplement d’en foutre plein la vue  des journalistes en leur jouant  la commedia del Arte pour faire preuve d’une belle entente et du renouveau de l’amitié franco-américaine qui a tenu le coup depuis deux siècles.

Mais nous avons vraiment assisté à des parties de tricheur menteur et la sincérité ne fut jamais de la partie. Pourtant Macron a cru avoir réussi à convaincre Trump de mettre de l’eau dans son Beaujolais et pour Trump d’avoir appris à Macron de jouer les affabulateurs.

Le résultat est nul pour le coût de l’opération, transport, la bouffe, les cérémonies, les accolades et les discours en anglais pour l’un et parfois en français pour l’autre. Le traité nucléaire avec l’Iran n’a pas changé d’un hiatus, la fin de la guerre en Syrie n’est pas encore sur le tapis, le réchauffement climatique ne s’est vu qu’entre les deux hommes, les femmes étant restées intelligemment neutres et bien élevées, des vrais pantins de chef d’état.

Au tour maintenant pour Trump de rencontrer Merkel ou May, une autre paire de manches et les embrassades seront certainement moindres.

Pas de danse et accolades
Pas de danse et accolades
Pas de danse et accolades