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Déjà une cinquantaine de Palestiniens ont été tués et plus d’un millier de blessés par l’armée israélienne ce lundi dans la bande de Gaza, alors que des dizaines de milliers de personnes manifestent contre l’inauguration de l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem

Erdoğan : « Ce qu’Israël a fait est un génocide »

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a accusé lundi Israël de « terrorisme d’État » et de « génocide ». « Israël sème le terrorisme d’État. Israël est un État terroriste », a-t-il déclaré à des étudiants turcs à Londres, dans un discours retransmis à la télévision. « Ce qu’Israël a fait est un génocide. Je condamne ce drame humanitaire, ce génocide, d’où qu’il vienne, d’Israël ou d’Amérique », a ajouté Erdoğan dont le pays a rappelé pour consultations ses ambassadeurs en Israël et aux États-Unis après le « bain de sang », selon le vice-Premier ministre Bekir Bozdag.

La Maison-Blanche rejette la responsabilité des morts sur le Hamas

La Maison-Blanche a imputé lundi au Hamas la « responsabilité » de la mort des 52 Palestiniens tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza lors de manifestations contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade américaine en Israël.

« La responsabilité de ces morts tragiques repose entièrement sur le Hamas », a dénoncé Raj Shah, le porte-parole adjoint de l’exécutif américain.

Ni le président américain Donald Trump ni son vice-président Mike Pence ne se sont pour l’instant exprimés sur ce sujet.

« Le Hamas provoque intentionnellement et cyniquement cette réponse » israélienne, a développé Raj Shah lors de son point de presse, avant d’ajouter que le mouvement islamiste était « une organisation qui s’est engagée dans des activités cyniques qui ont conduit à ces morts ».

« Cela fait des semaines que le gouvernement israélien essaie de gérer cela sans violence », a-t-il également déclaré, en évoquant la « propagande » du Hamas.

Emmanuel Macron « parlera à tous les acteurs de la région dans les prochains jours »

La France a condamné « les violences » après la mort de 52 Palestiniens tués par l’armée israélienne.

Le président Emmanuel Macron « parlera à tous les acteurs de la région dans les prochains jours », a précisé la présidence française.

Le chef de l’État avait « alerté et mis en garde sur les répercussions » de la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, a-t-elle rappelé.

Le 6 décembre, il avait qualifié de « regrettable » la décision prise le même jour par Donald Trump, « que la France n’approuve pas, et qui contrevient au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».

« Le statut de Jérusalem est une question de sécurité internationale qui concerne toute la communauté internationale, et, je veux l’affirmer clairement, le statut de Jérusalem devra être déterminé par les Israéliens et par les Palestiniens dans le cadre de négociations sous l’égide des Nations unies », avait-il ajouté devant la presse au cours d’une visite à Alger.

Il avait alors lancé « un appel au calme, à l’apaisement, et à la responsabilité de tous. Nous devons éviter à tout prix les violences et privilégier le dialogue ».

L’Arabie saoudite condamne les tirs israéliens

 Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane (AFP)

L’Arabie saoudite a condamné lundi les tirs israéliens sans évoquer l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem.

« L’Arabie saoudite condamne avec force les tirs des forces d’occupation israéliennes contre des civils palestiniens désarmés qui ont fait des dizaines de tués et de blessés », a déclaré un porte-parole du ministère saoudien des Affaires étrangères.

Le porte-parole, cité par l’agence officielle SPA, a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités et à faire cesser les violences contre les Palestiniens », rappelant la position de Ryad en faveur des « droits du peuple palestinien ».

Le porte-parole n’a pas évoqué l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem. Le transfert de cette ambassade, décidé par le président Donald Trump, avait été condamné par le sommet arabe organisé en Arabie saoudite le 17 avril.

Des heurts meurtriers ont éclaté lundi lorsque les forces israéliennes ont tiré sur des manifestants palestiniens venus protester contre l’inauguration de l’ambassade, à la frontière entre Gaza et Israël.

Au Qatar, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Louloua al-Khater, a condamné avec force « le massacre » de Palestiniens pendant leur protestation contre la « décision unilatérale des États-Unis de transférer leurs ambassades à Jérusalem ».

Citée par l’agence officielle QNA, la porte-parole a appelé la communauté internationale à agir pour arrêter « la tuerie sauvage ».

Mahmoud Abbas : « Les États-Unis ne sont plus un médiateur au Moyen-Orient »

 Le président de l’Autorité palestinienne a dénoncé « un massacre » (AFP)

Le président de l’Autorité palestinienne a dénoncé lundi en fin de journée un « massacre » israélien dans la bande de Gaza, après la mort de 52 Palestiniens tués par l’armée israélienne.

« Les États-Unis ne sont plus un médiateur au Moyen-Orient », a aussi déclaré Mahmoud Abbas à Ramallah, devant la direction palestinienne, a rapporté l’AFP qualifiant l’ambassade américaine de « nouveau poste avancé de la colonisation ». Il a annoncé trois jours de deuil dans les territoires palestiniens et une grève générale mardi, jour où les Palestiniens marquent la Nakba, la catastrophe que représente pour eux la création en 1948 de l’État d’Israël.

 

52 Palestiniens tués par les tirs israéliens, dont au moins huit mineurs

Les tirs israéliens lundi dans la bande de Gaza ont tué « huit enfants de moins de 16 ans » parmi les « 45 civils palestiniens » abattus, a affirmé Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l’ONU, lors d’une conférence de presse, selon l’AFP. « Plus de 2 000 [Palestiniens] ont été blessés », a-t-il ajouté. Peu de temps après, le bilan est passé à 52 morts en fin d’après-midi.

Pour Jared Kushner, les manifestants « provoquent les violences »

 Le gendre de Donald Trump et conseiller présidentiel Jared Kushner (au centre) a semblé faire allusion aux manifestations en accusant « ceux qui provoquent les violences » de faire « partie du problème, pas de la solution » (AFP)

L’administration américaine a ostensiblement célébré l’inauguration de son ambassade à Jérusalem tout en passant sous silence les manifestations que cette décision controversée de Donald Trump a provoquées dans la bande de Gaza et leur répression par Israël.

Malgré l’envoi d’une délégation sans poids lourds à la cérémonie d’ouverture de la nouvelle ambassade, Washington n’a pas caché sa joie face à la concrétisation de cette promesse emblématique de la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël, annoncée le 6 décembre par le président américain dans un chœur de réprobation internationale.

C’est un « grand jour pour Israël », a lancé sur Twitter Donald Trump.

« Aujourd’hui, grâce au leadership du président, nous célébrons l’histoire en marche », a renchéri son vice-président Mike Pence.

La Maison-Blanche a distribué à la presse un communiqué soulignant comment le président républicain tient ainsi un engagement de campagne de manière « rapide et efficace », contrairement à tous ses prédécesseurs qui s’étaient rangés, une fois au pouvoir, à la tradition diplomatique et au consensus international.

Et au sein de la classe politique américaine, y compris chez certains démocrates, on applaudit cette décision qui a été interprétée comme un geste envers la base électorale, notamment évangéliste, du duo Trump-Pence.

Ce ton enjoué tranche avec les images des manifestations sanglantes dans la bande de Gaza contre l’inauguration de l’ambassade, lors desquelles, pendant que se déroulait la cérémonie à Jérusalem, plusieurs dizaines de Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes.

Alors que les capitales européennes ont appelé au « calme » et à la « retenue » pour « prévenir un nouvel embrasement », les États-Unis ont clairement décidé de ne pas s’attarder sur ces protestations.

Seul le gendre de Donald Trump et conseiller présidentiel, Jared Kushner, présent à la cérémonie à Jérusalem, a semblé faire allusion aux manifestations en accusant « ceux qui provoquent les violences » de faire « partie du problème, pas de la solution ».

AFP

« Tout ce que je vois, c’est du sang »

Hind Khoudary, collaboratrice de MEE à Gaza, s’est confiée sur les manifestations en cours :

« Rage, impuissance et déception : c’est ainsi que les Palestiniens expriment leur colère, ils ne peuvent pas comprendre comment certains peuvent célébrer le transfert de l’ambassade américaine, alors qu’eux protestent à la frontière sacrifiant leur vie pour la Palestine.

« Je n’ai vu que du sang au cours de la dernière heure. Des manifestants blessés ont été atteints à la tête, au cou, à la poitrine. Les Israéliens ont tiré au hasard sur eux à la minute où ils ont essayé de briser la clôture. Certains corps sont encore coincés là-bas, et les ambulances ne peuvent pas les atteindre. »

Gaza/ambassade américaine : Paris appelle à prévenir un « nouvel embrasement »

La France a appelé lundi « l’ensemble des acteurs » à prévenir « un nouvel embrasement » au Proche-Orient après la mort d’au moins 41 Palestiniens par des tirs israéliens lors de manifestations dans la bande de Gaza contre l’inauguration de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.

« Alors que les tensions sur le terrain sont vives […] la France appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de responsabilité afin de prévenir un nouvel embrasement », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Amnesty International et l’ONU dénoncent les violences à Gaza

Amnesty International a dénoncé une « violation abjecte » des droits de l’homme à Gaza suite à la mort de 37 Palestiniens qui ont succombé à des tirs de l’armée israélienne dans des manifestations contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem.

« Nous assistons à une violation abjecte du droit international et des droits de l’homme à Gaza », a dénoncé Amnesty International sur Twitter. « Ceci doit cesser immédiatement », a poursuivi l’organisation.

AmnestyInternational

@amnesty

We are witnessing an abhorrent violation of international law & human rights in . 38 confirmed dead, including 6 children, with close to 2000 people injured. Many are reporting injuries to the head and chest. Over 500 injured with live ammunition. This must end immediately.

Traduction : « #Gaza. Nous sommes témoins d’une abominable violation du droit international et des droits humains. 38 morts confirmés, y compris des enfants et des mineurs, et près de 2000 blessés. Plus de 500 blessés par balles réelles. Cette horreur doit cesser maintenant. »

Dans une déclaration écrite, le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale a pour sa part appelé « Israël à mettre immédiatement fin à l’usage disproportionné de la force contre les manifestants palestiniens, à s’abstenir de tout acte qui pourrait faire de nouvelles victimes et à garantir que les blessés palestiniens aient un accès rapide et sans entrave aux soins médicaux ».

UN Human Rights

@UNHumanRights

UN anti-racism committee urges to put an end to the disproportionate use of force against Palestinian demonstrators in , to respect humanitarian law and to lift the blockade: http://ow.ly/JJCu30jYXeE

MSF France

@MSF_france

[] Les équipes ont effectué plus de 30 opérations chirurgicales dans 3 hôpitaux de aujourd’hui. Deux équipes passeront la nuit au bloc. MSF augmente son support à la réponse d’urgence à l’hôpital Al Aqsa.

Jamal Zahalka : « Ceux qui célèbrent aujourd’hui ont du sang sur les mains »

Jamal Zahalka, député palestinien à la Knesset, a déclaré à Middle East Eye que le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem était « une violation du droit international ».

« Trump et les États-Unis sont responsables de tout le sang qui a coulé depuis la décision américaine », a déclaré Zahalka.

« Ceux qui célèbrent aujourd’hui [l’inauguration de l’ambassade américaine] ont du sang sur les mains ».

EN DIRECT : Les Palestiniens manifestent à Jérusalem-Ouest

Jérusalem/ambassade américaine : réunion de la Ligue arabe mercredi

La Ligue arabe tiendra une réunion d’urgence mercredi pour discuter du transfert par les États-Unis de leur ambassade à Jérusalem, qualifié par le secrétaire général de l’organisation panarabe de « violation claire du droit international ».

Cette réunion aura lieu « à la demande de l’État de Palestine » pour discuter « des moyens de faire face à la décision illégale des États-Unis », a annoncé lundi à la presse Saïd Abou Ali, secrétaire général adjoint pour les Affaires palestinienne de la Ligue arabe.

Peu après l’annonce de cette réunion, le secrétaire général de la Ligue, Ahmed Aboul Gheit, a qualifié la décision américaine de « violation claire et sérieuse du droit international et des résolutions du conseil de sécurité ».

Il est « honteux de voir des pays participer avec les États-Unis et Israël aux célébrations pour le transfert de l’ambassade » américaine, a-t-il jugé.

En France, plusieurs personnalités condamnent la décision de Trump et les violences de l’armée israélienne

Plusieurs personnalités politiques et publiques françaises ont dénoncé la violence utilisée par l’armée israélienne après que 37 Palestiniens ont été tués et 1 700 autres blessés dans la bande de Gaza par des soldats israéliens lors de manifestations pacifiques contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade américaine en Israël.

Tous ont souligné les conséquences graves d’une telle décision.

Martine Aubry, maire de la région de Lille, a dénoncé « l’énième provocation de #Trump qui déstabilise le Proche-Orient et fait reculer encore un peu plus le processus de paix ».

Martine Aubry

@MartineAubry

L’ouverture de l’ambassade US à Jérusalem est une énième provocation de qui déstabilise le Proche-Orient et fait reculer encore un peu plus le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens. L’Europe doit reprendre l’initiative du dialogue pour une paix durable.

Constat partagé par la sénatrice de Paris Esther Benbassa, qui a reproché aux États-Unis de « renoncer à leur rôle de médiateur dans le processus de paix entre les Palestiniens et les Israéliens »

Esther Benbassa

@EstherBenbassa

Inauguration de l’ambassade américaine à . Comment les Etats-Unis renoncent à leur rôle de médiateurs et font reculer tout horizon de paix et de justice. À Gaza, encore deux morts aujourd’hui. Et une douzaine de blessés. /

D’autres réactions ont dénoncé la violation du droit international que comporte cette décision. Daniel Simonnet, la coordinatrice du Parti de Gauche, a pointé du doigt « la colonisation israélienne » qui « piétine le droit international ».

Jean-Luc Mélenchon

@JLMelenchon

La France doit condamner les massacres à . L’ambassadeur d’Israël à Paris doit être convoqué à l’Élysée pour s’expliquer. La paix agonise sous les coups de .

Simonnet Danielle @Simonnet2

Pensées aux 54 Palestiniens morts depuis 7 semaines de manifestations à . Le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem est un piétinement de plus du droit international, validant la colonisation israélienne et éloignant plus encore tout processus de paix.

Benoît Hamon

@benoithamon

Des dizaines de morts directement provoquées par sa décision, et l’homme tweete sa joie. Pas de mots pour dire ma consternation qu’un grand pays comme les États Unis soit dirigé par un aussi sordide individu. https://twitter.com/realdonaldtrump/status/996021417622851584 

La dénonciation n’est pas que politique, Jack Lang le président de l’Institut du monde arabe à Paris, a souligné « la honte » suscitée par la décision de Trump, l’accusant de « détruire l’espoir de paix ».

Jack Lang

@jack_lang

Honte à Trump, honte à Netanyahu qui violent la loi internationale et détruisent l’espoir de paix.

 

« Les États-Unis ont perdu leur rôle de médiateur » au Proche-Orient, juge Erdoğan

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a estimé lundi à Londres que les États-Unis avaient perdu « leur rôle de médiateur » au Proche-Orient après leur décision de déménager leur ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem.

« Nous rejetons cette décision qui viole le droit international et les résolutions des Nations unies », a déclaré le président turc.

« Avec cette décision, les États-Unis ont choisi d’être une partie du problème, et perdent leur rôle de médiateur dans le processus de paix » au Proche Orient, a-t-il ajouté.

Il a exhorté la communauté internationale à « jouer son rôle le plus rapidement possible » et à prendre des mesures pour mettre fin à « l’agression croissante d »Israël ». Et il a réaffirmé que « la création d’un État palestinien indépendant, avec Jérusalem pour capitale » était « la seule solution pour une paix durable ».

La Turquie a estimé en outre que les États-Unis partageaient la responsabilité du « massacre » à Gaza où 37 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne en manifestant contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem.

« L’administration américaine est autant responsable qu’Israël de ce massacre », a écrit sur Twitter le porte-parole du gouvernement turc, Bekir Bozdag.

« En transférant son ambassade à Jérusalem, l’administration américaine a sapé les chances d’un règlement pacifique et provoqué un incendie qui causera davantage de pertes humaines, de destructions et de catastrophes dans la région », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavuşoğlu, a pour sa part dénoncé « un massacre » et le « terrorisme d’État » en réagissant au lourd bilan de morts palestiniens dans la bande de Gaza.

« Je maudis Israël et ses forces de sécurité », a-t-il ajouté.

AFP

« Horrible massacre »

Le gouvernement palestinien basé en Cisjordanie occupée a accusé lundi Israël de commettre un « horrible massacre » dans la bande de Gaza où au moins 37 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors de manifestations contre l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem.
 Un Palestinien blessé est secouru à Gaza le 14 mai 2018 (Mohammed Hajjar / MEE)
Le porte-parole du gouvernement palestinien, Youssouf al-Mahmoud, a exigé dans un communiqué une « intervention internationale immédiate pour stopper l’horrible massacre commis à Gaza par les forces occupantes israéliennes contre notre peuple héroïque ».

La journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014 à Gaza

Trente-sept Palestiniens ont été tués lundi dans la bande de Gaza par des soldats israéliens près de la frontière, où des dizaines de milliers de personnes manifestent contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade américaine en Israël, selon le dernier bilan en date.

Ces 37 décès, annoncés par le ministre de la Santé dans l’enclave, portent à 91 le nombre de Palestiniens tués dans la bande de Gaza depuis le début d’un mouvement de protestation massif le 30 mars. Ils font aussi de cette journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014 dans l’enclave sous blocus.

La bande de Gaza est le théâtre de heurts depuis la fin de la matinée contre l’inauguration de l’ambassade américaine, prévue lundi après-midi dans à Jérusalem.

Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman avait prévenu que l’armée emploierait « tous les moyens » pour empêcher les Palestiniens de s’en prendre à la barrière frontalière, aux soldats ou aux civils israéliens riverains du territoire palestinien.

AFP

http://www.middleeasteye.net/fr/news