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AFP / Ludovic MARIN Le président Emmanuel Macron, le 24 mai 2018 à Strelna, près de Saint-Pétersbourg La popularité d’Emmanuel Macron (-3) et d’Edouard Philippe (-2) connaît un nouveau trou d’air en mai, et les Français sont divisés sur leur gestion des conflits sociaux, selon un sondage BVA diffusé vendredi.
Avec 40% d’opinions positives, le chef de l’Etat retrouve son niveau de mars, le plus bas depuis son entrée en fonction il y a un an. Inversement, 56% (+2) des Français interrogés ont une « mauvaise opinion » de lui.
La cote d’Emmanuel Macron chute en particulier auprès des sympathisants Les Républicains (-14), selon cette enquête pour Orange, RTL et La Tribune.La popularité du Premier ministre subit le même contrecoup: avec 43% de bonnes opinions, Edouard Philippe retrouve également son plus bas niveau. 53% (+2) des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de lui en tant que chef du gouvernement.
La cote du Premier ministre s’effrite auprès des proches de LR (-7), mais également du Front national (-5) et même de La République en marche (-4).
Environ un tiers des Français considère l’attitude de l’exécutif « trop ferme » dans la gestion des principaux conflits sociaux: mobilisation des fonctionnaires (37% « trop ferme »), cheminots (35%), réforme de l’accès à l’université (36%).
Mais un quart à un tiers la juge « pas assez ferme »: fonctionnaires (26%), cheminots (34%), accès à l’université (34%). Et une part comparable l’estime « comme il faut »: fonctionnaires (34%), cheminots (28%), accès à l’université (27%).
AFP/Archives / Eric FEFERBERG Le Premier ministre Edouard Philippe à l’Assemblée nationale, le 16 mai 2018 à ParisUn Français sur deux (50%) estime par ailleurs que l’exécutif n’accorde « pas assez » de place au dialogue avec les syndicats, contre 36% pour qui il en accorde « suffisamment ».
Nicolas Hulot (40%, +2), Xavier Bertrand (33%, +2), Marion Maréchal-Le Pen (32%, +1) et Jean-Michel Blanquer (32%, +2) progressent en tête du classement des personnalités dont les Français souhaitent qu’elles aient « davantage d’influence ».
Enquête réalisée en ligne du 23 au 24 mai auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.