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Tableau d'un " copain de Macron" vu dans un musée !

Tableau d’un  » copain de Macron » vu dans un musée !

Par André Girod

 

Les Français sont étonnés et évidemment en colère contre Macron après les propos vaseux de Collomb et les dérobades de Delpuech, le Préfet de Paris. Tous les deux ( pour l’instant) ont été interrogés par la commission ( partiale) de l’Assemblée Nationale qui enquête sur le cas Benalla. Les débats confus, souvent à côté de la plaque, n’apportent pas beaucoup de réponses sur les responsabilités des autorités supérieures, gouvernement et chef de l’état.

Les interventions des uns, surtout de l’opposition, ont pour but de connaître la vérité dans le schéma des ordres donnés et des connaissances des ministre et préfet. Les interpellations par contre des LREM apparaissent chaque fois comme des parapluie ouverts pour se protéger de la tempête. Peut-être que les unes dans les autres ouvriront les yeux des Français quant aux méthodes employés depuis le début de la candidature de Macron.

Mais d’ores et déjà, un fait saute aux yeux des téléspectateurs : Macron au moment où il imaginait faire la course à la présidence de la république, pataugeait drôlement dans la semoule de l’apprentissage politique. Il n’avait derrière lui aucune expérience électorale et autour de lui un ramassis de fanatiques qui croyaient divinement en lui. Alors on apprend avec quelle facilité, un individu pas très sérieux, a pu devenir sur simple contact, son chef de la sécurité pendant la campagne puis encore plus étrangement à l’Elysée. Il devait être désespéré pour s’acoquiner avec de sinistres personnages comme Benalla. Aucune vérification judiciaire, aucune étude psychologique pour déterminer son caractère et son degré de confiance. Puis peu à peu, comment Macron a-t-il pu en faire un «  copain malsain » selon les dires du Préfet. Les journaleux s’en sont donné à cœur joie de photographier Macron Premier et sa dulcinée dans toutes les positions et situations avec partout son pote à sa sécurité. Si Macron est interrogé, va-t-il dire qu’il ne connaissait pas Benalla ? Et notre Brigitte Nationale va-t-elle récuser tous les bisous bisous qu’elle lui a prodigués pendant presque deux ans ?

Peut-être allons-nous assister à une disparation à la Staline de Benalla des photos officielles de l’Elysée ou comme le naïf Castaner avouer que Benalla n’était qu’un simple porteur de valises et qu’un cireur de pompes ?

En tout cas, la pantalonnade ne fait que commencer et au fur et à mesure que l’on approche du Temple Divin et son Grand Chaman, nous assisterons à des sketches dignes de Coluche et ce sera à chacun des «  invités » ( plutôt convoqués) des aveux dignes d’un Tartuffe ou d’un Pinocchio.

Puis les sentences tomberont dans l’indifférence totale : Collomb viré, Delpuech mis à la retraite, Phillipe sermonné et Castaner en poste de Premier Ministre car il sait formidablement tirer son épingle du merdier en mentant.

Le feuilleton de l’été est apparu d’une manière improvisée sur les chaines d’informations continues au grand dam du Chef Suprême des gens du cirque élyséen. Combien d’épisodes vont nous être balancés sur l’écran ? Quels personnages vont surgir comme dans «  elle est belle la vie » qui deviendra «  Elle est magnifique cette fosse à purin » qu’est devenu le gouvernement Macron ? Les acteurs et actrices déjà en place à l’Assemblée Nationale dans le parti LREM vont montrer leurs binettes totalement désorientées par les niaiseries débités par les «  victimes » du système. Qui va décrocher le prix de la meilleure interprétation ? Qui va obtenir l’Oscar du Bobard ? Qui va faire la première page de Paris-Match la semaine prochaine ?

Nous ne pouvons, nous les retraités plumés, les étudiants sans affectation universitaire, les locataires rackettés et les Français en général roulés dans la farine depuis plus d’un an, que nous réjouir des déboires du Roi qui voulait dominer la France, l’Europe et éventuellement le monde.

Quand la presse française et nos médias subalternes se moquaient ouvertement de Trump avec sa «  Playmate », cela faisait plaisir à notre égo patriotique de savoir que le nôtre de président était propre et bien entouré. Alors la tentation des journaux et magazines étrangers de se payer la tranche de Macron pris en flagrant délit avec son «  copain malsain ». Les questions se multiplient sur les réseaux sociaux pour savoir quels étaient les véritables liens entre Macron et Benalla : contacts amicaux ou plus ? Et le rôle de Brigitte au milieu de cette déroute ? A-t-elle encouragé son bibi chéri à fréquenter ce «  Playboy de la Sécurité » ? Pourquoi à tous les grands événements, même après la soit disant sanction prise par les services de l’Elysée, l’énergumène aux mille déguisements se trouvait-il encore proche de notre Roi Soleil ? Au 14 juillet, au retour des Bleus, ils étaient tous les deux collés l’un à l’autre comme des jumeaux.

En conclusion du premier épisode, la commission a révélé des dérives et un copinage malsain sous les ors de la République. Comme si le plafond de la salle du conseil était tombé sur la tête des ministres, des secrétaires d’état et surtout du Président.

Je reprends car Macron Premier, entouré de sa cour, a rompu le silence qui devenait pesant. D’abord pourquoi dans ce cercle fermé d’intimes qui ne font que se prosterner à son passage et à le défendre bec et ongles face aux Français incrédules de tant d’audace de ne rien voir et de ne vouloir rien comprendre.

Avec son style imagé, rempli de formules ahurissantes, si l’on en croit ses fidèles, il a déclaré que son pote Benalla ne touchait pas 10 000 euros par mois, qu’il n’avait jamais occupé ce bel appartement, qu’il n’était pas «  son amant » ( sic). Tout est dit par ces paroles rassurantes et bénites par son parti : circulez, y a rien à voir ! De plus il déclare qu’il est le seul responsable de ce merdier qui à ses yeux n’en est pas un. Si cette situation est devenue aussi chaude, il accuse la presse de ne pas avoir autre chose à faire que de monter la crise Benalla sur un piédestal et ainsi de le faire chier à l’Elysée. C’est la presse qui aurait dû s’écraser devant cette vidéo banale où c’est normal pour tout citoyen de venir en aide à des policiers pris à parti par des voyous. Chers lecteurs, essayez et vous m’en direz des nouvelles : sauter sur une fille dans la rue, la trainer par terre, l’obliger à se mettre à genoux en la frappant, le tout filmé par un copain et mis sur les réseaux sociaux. L’affaire sera réglée en deux coups de cuillère à moutarde et vous serez au trou.

Macron apparaît comme un lâche : il ne parle que s’il sait qu’il sera applaudi et non sifflé. D’ailleurs il s’est retiré du Tour de France car il ne se voyait pas acclamé le long de l’étape, bien au contraire. Alors il s’adresse uniquement à ses fadas qui lui ont fait la courte échelle pour gagner, en plein cœur de son bunker, sous la surveillance de ce qui lui reste de «  gardes privés ».

« Qu’il viennent me chercher » et ils me trouveront aurait-il pu ajouter. Mais il y a de nombreuses interprétations à ces mots. Je n’en préfère qu’une : que la commission aille le chercher mais les membres LREM en auront-ils le courage ?

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