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L’Irak a un système proportionnel qui vise à éviter tout retour à la dictature après Saddam Hussein.

Le Parlement irakien a élu à sa présidence, samedi 15 septembre, le candidat soutenu par la liste pro-Iran. Alors que le pays est paralysé depuis les élections législatives de mai, ce vote va concrétiser les alliances qui se sont formées au sein de l’Assemblée et ouvrir la voie à la formation d’un gouvernement

Le bloc pro-Iran, emmené par l’Alliance de la Conquête d’Hadi Al-Ameri – une coalition d’anciens combattants antidjihadistes proches de l’Iran – a semblé prendre l’ascendant avec l’élection de son candidat. Ses alliés pourraient être connus lors de l’élection plus tard samedi des deux adjoints de Mohammed Al-Halboussi.

Dans un système qui réserve traditionnellement le poste de président du Parlement à un sunnite – et de ses adjoints à un chiite et à un Kurde –, de président de la République à un Kurde et de premier ministre, qui exerce véritablement le pouvoir exécutif, à un chiite, les tractations sont toutes liées.