Étiquettes
expertise psychiatrique, Marine le Pen, Rassemblement national, Syndicat de la magistrature
Faisant suite aux faits reprochés à Marine Le Pen concernant la diffusion d’images violentes sur son compte Twitter, la dirigeante du Rassemblement national a été mise en examen au titre de l’article 227-24 du Code Pénal.
Crédit François NASCIMBENI / AFP
Régis de Castelnau
Avocat depuis 1972, Régis de Castelnau a fondé son cabinet, en se spécialisant en droit social et économie sociale.Membre fondateur du Syndicat des Avocats de France,
Comment évaluer le choix de cette qualification, ou l’opportunité de poursuivre, au regard des faits reprochés, tout en prenant en compte que celle-ci induisait un examen psychiatrique de Marine Le Pen ?
Cette situation est à l’origine d’une nouvelle polémique concernant la neutralité de la Justice à l’égard du Rassemblement national. Du traitement de l’affaire des attachés parlementaires du Rassemblement, comparativement au Modem et à la France Insoumise, à cette mise en examen de Marine Le Pen, le Rassemblement national est-il réellement traité avec neutralité par la Justice ?
Cette question de la neutralité de la Justice peut-elle être étendue à certaines personnalités « de droite », de l’affaire Fillon à celles qui touchent Nicolas Sarkozy, et ce, dans un contexte qui reste marqué par la révélation du « Mur des cons » impliquant le Syndicat de la Magistrature ?
Dans un contexte ou le parquet de Paris avait refusé d’étendre l’enquête visant Alexandre Benalla à la disparition de son coffre fort, avant la perquisition de son appartement, malgré la demande d’une partie civile, comment juger de cette neutralité ?