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Téhéran, 4 octobre, IRNA- Le chef de la diplomatie iranienne, s’exprimant à l’occasion d’une interview accordée à la chaîne de télévision britannique, BBC, a déclaré que les Etats-Unis ne pourront pas atteindre un accord meilleur que le Plan d’action global commun (PAGC), sur le nucléaire iranien.
Le ministre iranien des Affaires étrangère, Mohammad Javad Zarif a également déclaré qu’il serait difficile d’appliquer les sanctions anti-iraniennes, sur lesquelles insistent les Etats-Unis de Trump, en raison du rôle élargi et commun du dollar dans le système financier international.
«Mais la décision de la communauté internationale est également très claire sur ce comportement américain.», a prévenu Zarif.
La question qui se pose, a poursuivi Zarif, c’est que «si la communauté internationale veut permettre aux Etats-Unis de gouverner le monde et de faire cavalier seul ? Dans le passé, les États-Unis agissaient au moins conformément aux règles internationales et non aux désidératas qui changent presque quotidiennement !», a fustigé Zarif.
Evoquant le soutien apporté par les pays signataires de l’accord international nucléaire, dont la Première ministre britannique, Theresa May et le Président français, Emmanuel Macron, après le retrait unilatéral de Trump de l’accord nucléaire, le haut diplomate iranien a déclaré que les 4+1 ont promis de prendre des mesures pour permettre à l’Iran de bénéficier des retombées économiques de de la levée des sanctions prévues dans l’accord.
«Nous attendons maintenant de voir la suite, de voir si les Européens remplissent leurs engagement? Nous allons tous faire preuve de la patience mais cela ne veut pas dire que notre patience est éternelle ! », a averti Zarif.
Interrogé par BBC sur une éventuelle option de négociations entre Téhéran et Washington, Zarif a déclaré que rien n’est impossible, mais une rencontre du Président Rohani avec Trump ne débuchera qu’à des photos de souvenir et un documentent de deux pages. Nous en avons déjà, un accord en 150 pages, celui du plan globale d’action commun», a rétorqué Zarif.
«L’accord nucléaire n’est pas un accord personnel entre moi et mon ancien homologue John Kerry, ni entre le président Obama et le président Rouhani. C’est un accord international entre les sept pays et l’Union européenne, qui est inclus dans l’une des résolutions du Conseil de sécurité», a-t-il souligné.
Groupe Gaulliste Sceaux 