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Au lendemain de la mobilisation du 17 novembre, le premier ministre a dit comprendre le ras-le-bol fiscal. Pour autant aucune inflexion n’est prévue.

Sur France 2, Édouard Philippe a dit entendre la colère des gilets jaunes mais n'entend pas changer de cap

Capture France 2

Au lendemain des blocages initiés par les gilets jaunes samedi 17 novembre, le premier ministre a dit avoir « On a entendu de la colère et de la souffrance, l’absence de perspectives », a reconnu M. Philippe a propos de la mobilisation de samedi. Mais « ce n’est pas quand ça souffle qu’il faut changer de cap, le cap que nous avons fixé nous allons le tenir », a insisté le premier ministre, assurant que la taxe carbone serait maintenue. « La fiscalité doit peser plus sur le carbone que sur le travail, a-t-il répété. La transition écologique ne peut être réussie que si nous accompagnons effectivement les Français. »

Au sujet de la mobilisation importante des gilets, il s’est dit frappé par la présence de personnes qui n’avaient jamais pris part à des manifestations. « La liberté d’expression et de manifestation sont garanties », a-t-il assuré.

A plusieurs reprises, Édouard Philippe a tenté de justifier son inflexibilité par les conséquences des « zigzags » de ses prédécesseurs. « J’ai vu des responsables politiques changer leur plan par un nouveau plan », a-t-il lancé, citant « les bonnets rouges ». « C’est de l’abandon de l’écotaxe que vient le déficit des financements des infrastructures », a-t-il affirmé.