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Un manifestant tient une pancarte devant le Parlement britannique.Vue lors d’une manifestation devant le Parlement britannique à Londres, le 17 décembre dernier : une pancarte montrant un pistolet sur lequel est écrit « Brexit » pointé vers un pied chaussé d’un soulier aux couleurs du drapeau britannique. Photo: Reuters / Toby Melville

 

 

Reuters

Le gouvernement britannique pourrait faire marche arrière sur le Brexit si le Parlement rejette en janvier l’accord établi par la première ministre Theresa May avec l’Union européenne, a déclaré le ministre britannique du Commerce, Liam Fox.

Si l’accord venait à être rejeté, « (le Brexit) n’aura à mes yeux pas plus de 50 % de chances » d’aboutir, a dit Liam Fox, l’un des principaux partisans du Brexit au sein du gouvernement britannique, dans un entretien au Sunday Times.

La sortie de la Grande-Bretagne de l’UE est programmée au 29 mars prochain, dans moins de 100 jours, et Theresa May n’a toujours pas réussi à faire ratifier par son Parlement l’accord de retrait négocié avec Bruxelles et entériné à la fin de novembre par les chefs d’État et de gouvernement européens.

Faute de majorité, la première ministre britannique a reporté sine die le vote qui était prévu le 11 décembre à la Chambre des communes. Elle a alors échappé à un vote de défiance des députés conservateurs.

Les débats aux Communes doivent reprendre le 9 janvier et le vote sur l’accord de Brexit devrait être organisé durant la semaine du 14 janvier.

À Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a de son côté assuré que l’Union européenne (UE) ne cherche pas à retenir la Grande-Bretagne dans le bloc.

On insinue que notre objectif est de maintenir le Royaume-Uni dans l’Union européenne par tous les moyens possible. Cela n’est pas notre intention.

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne

« Tout ce que nous voulons, c’est de la clarté quant à nos relations futures », a ajouté M. Juncker, soulignant la nécessité pour l’UE de se focaliser sur son unité à l’approche des élections européennes prévues en mai.