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Le chef de l’Etat est revenu sur la « colère » des « gilets jaunes ». Celle-ci « a dit une chose : nous ne sommes pas résignés », a-t-il assuré. Il a estimé que « les résultats » des réformes engagées depuis le début du quinquennat « ne peuvent pas être immédiats et l’impatience que je partage ne saurait justifier aucun renoncement ». Il a évoqué le grand « débat national » lancé après la crise des gilets jaunes : « Il doit nous permettre de parler vrai et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes ».
L’ordre républicain « sera assuré sans complaisance »
« les porte-voix d’une foule haineuse », affirmant dans une allusion aux débordements des gilets jaunes que « l’ordre républicain sera assuré sans complaisance ». « Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (…) et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France », a déclaré le président.
Il va « proposer » un « projet européen renouvelé »
« Je crois très profondément dans cette Europe qui peut mieux protéger les peuples et nous redonner espoir », a-t-il rappelé, affirmant qu’il allait « proposer » un « projet européen renouvelé » dans les prochaines semaines pour « choisir notre alimentation », « assurer la justice fiscale », « nous protéger contre nos ennemis », « investir pour innover » et « apporter une réponse commune aux migrations. »