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Le secrétaire national CRS à l’UNSA Police se dit « scandalisé » de voir « qu’on ne fait plus du tout travailler des gens formés pour procéder à des interpellations ».

Les chaises d\'un restaurant en feu sur les Champs-Elysées, samedi 16 mars à Paris, où la manifestation des \"gilets jaunes\" a dégénéré, avec des scènes de violences, d\'affrontements avec les forces de l\'odre, et de pillages. 
Les chaises d’un restaurant en feu sur les Champs-Elysées, samedi 16 mars à Paris, où la manifestation des « gilets jaunes » a dégénéré, avec des scènes de violences, d’affrontements avec les forces de l’odre, et de pillages.  (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

C’est quand même énorme d’avoir environ 1 000 fonctionnaires de police spécialisés dans le maintien de l’ordre cantonnés, comme on a pu le connaître dans tous les événements qui ont précédé décembre.David Michaux, secrétaire national CRS à l’UNSA Policeà franceinfo

Il y a eu, selon lui, de mauvaises priorités dans la gestion des forces de l’ordre et de la sécurité à Paris. « C’est flagrant, à partir du moment où on n’anticipe pas un dispositif qui était annoncé à risques avec aucun contrôle en amont, avec des dispositifs qui auraient pu être maîtrisés », a expliqué David Michaux.

Le secrétaire national CRS à l’UNSA Police a estimé par ailleurs que l’on « aurait dû procéder à un dispositif très particulier et non pas cantonner des gens qui sont spécialisés dans le maintien de l’ordre à des missions de garde statique. Je suis scandalisé de voir qu’on ne fait plus du tout travailler des gens formés pour procéder à des interpellations et qu’on leur donne ce type de travail à faire », a-t-il lancé.

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes