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Une fusillade à Utrecht, aux Pays-Bas, a fait trois morts et cinq blessés. Le tireur est en fuite. Un suspect a été identifié.
Une personne a ouvert le feu dans un tram à Utrecht, vers 10h45, près de la place du 24 Octobre. Il y a au moins trois morts, a fait savoir le maire d’Utrecht. Cinq personnes ont été blessées. La région d’Utrecht a été placée sous le plus haut niveau de menace, soit le niveau 5.
Une chasse à l’homme est en cours. « Nous faisons out ce qui est en notre pouvoir pour arrêter le ou les auteurs le plus rapidement possible », a déclaré le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, lors d’un point presse en milieu d’après-midi. « Un acte de terrorisme est une attaque contre notre civilisation, contre notre société tolérante et ouverte (…) Il n’y a qu’une seule réponse, c’est que notre Etat de droit et notre démocratie soient plus forts que le fanatisme et la violence », a-t-il affirmé. « Nous ne cèderons pas face à l’intolérance. Jamais ».
Un suspect identifié, chasse à l’homme en cours
Un suspect, Gökmen Tanis, 37 ans, né en Turquie, a été identifié. Il « pourrait être lié » à l’attaque, a expliqué la police. On sait peu de choses sur le passé de Tanis. Selon le quotidien Algemeen Dagblad, le suspect a comparu le 4 mars devant un tribunal à Utrecht dans le cadre d’une affaire de viol.
Sur le terrain, la recherche du suspect se poursuit. La police néerlandaise a lancé un appel à témoins concernant un carjacking survenu juste avant les faits. Il concerne une Renault Clio rouge qui pourrait avoir été utilisée par le suspect. La police allemande est mobilisée pour surveiller la frontière avec les Pays-Bas.
Un temps invités à rester à l’intérieur, les habitants ont été autorisés à sortir vers 16h15, mais la vigilance doit rester de mise, a fait savoir le bourgmestre d’Utrecht, Jan van Zanen. Alors que le directeur de l’agence nationale pour la sécurité et le contre-terrorisme (NCTV) avait évoqué la possibilité que d’autres fusillades se soient produites ce lundi matin, Jan van Zanen a écarté cette hypothèse.
Il n’y a pour le moment aucun lien entre la fusillade qui s’est produite à Utrecht et la Belgique, a-t-on indiqué lundi au cabinet du Premier ministre, Charles Michel, à l’issue d’une réunion du Comité stratégique de coordination du renseignement et de la sécurité. Le comité s’est réuni à la demande du Premier ministre. Cet organe rassemble les services de sécurité, l’OCAM, le centre de crise, les services de renseignement ainsi que les cabinets ministériels concernés.
« Aucun lien avec la Belgique »
Il n’y a pour le moment aucun lien entre la fusillade qui s’est produite à Utrecht et la Belgique, a indiqué le cabinet du Premier ministre, Charles Michel, à l’issue d’une réunion du Comité stratégique de coordination du renseignement et de la sécurité, qui rassemble les services de sécurité, l’OCAM, le centre de crise, les services de renseignement ainsi que les cabinets ministériels concernés. Dans un tweet, Charles Michel a exprimé son soutien « à nos amis néerlandais ». « Nos services sont vigilants et suivent de près la situation à Utrecht. Nous sommes prêts à aider où nous pouvons », a-t-il également écrit
Onze gedachten zijn bij onze Nederlandse vrienden. Onze diensten zijn waakzaam en volgen de situatie in #Utrecht op de voet. We staan paraat om te helpen waar we kunnen.
