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Jean-Michel Blanquer souhaite que les familles se sentent davantage responsables des actes de leurs enfants. Lorsqu’un enfant a un comportement violent à l’école, cela pourrait donc se traduire «par des conséquences de toutes sortes pour les familles, par exemple pécuniaires», a affirmé le ministre de l’Éducation nationale ce jeudi matin sur RMC et BFMTV.

D’abord envisagée sous la forme d’une suppression des allocations familiales pour les parents d’élèves violents, cette mesure de responsabilisation des familles pourrait aussi s’appliquer autrement. Sur RMC, le ministre s’est contenté de répondre «pourquoi pas?» lorsque Jean-Jacques Bourdin lui demandait si cela pourrait se traduire par des amendes infligées aux familles, et a pris soin de rappeler que rien n’était encore «pleinement tranché».

Jean-Michel Blanquer a cependant reconnu que la violence d’un enfant n’était «pas nécessairement de la faute de sa famille», et a confirmé son intention de privilégier le dialogue dans l’application de ces sanctions. «Si vous êtes une jeune mère débordée, cela n’a aucun sens de vous pénaliser. Il faut voir comment vous apporter une aide, par exemple un soutien à la parentalité. En revanche, si vous êtes quelqu’un qui encourage ces comportements et qui ne réagit pas après plusieurs rappels de la police, il faut qu’il y ait une responsabilisation», a-t-il expliqué.