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Avant la restitution du grand débat lundi, de nouveaux rassemblements de « gilets jaunes » sont prévus samedi dans toute la France pour un 21e week-end consécutif, deux jours après la censure par le Conseil constitutionnel de l’article phare de la loi anticasseurs.
Interdiction sur les Champs-Elysées
A Paris, le préfet de police Didier Lallement a renouvelé l’arrêté d’interdiction de manifester sur les Champs-Elysées et la place de l’Etoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l’Elysée et l’Assemblée nationale. Ailleurs, « le droit de manifester, qui est une liberté fondamentale, pourra s’exercer librement », assure la préfecture, mais « tout attroupement donnant lieu à des débordements sera immédiatement dispersé ». Des arrêtés d’interdiction de manifester dans les centres-villes ont également été pris à Auxerre et Bourg-en-Bresse.
A Paris, deux manifestations déclarées en préfecture ont été annoncées sur Facebook : l’une, relayée par Eric Drouet doit relier la place de la République à l’esplanade de la Défense, pour dénoncer « l’art de l’optimisation fiscale ». La seconde doit partir de la gare Montparnasse, avec pour point de chute le bassin de la Villette, au nord-est de la capitale. Un autre évènement, baptisé « Acte 21, Paris Va Bientôt Trembler! », est organisé et réunit plus de 4.600 personnes « intéressées », mais ni lieu ni horaires précis ne sont indiqués. Un appel à un rassemblement national à Rouen a également été lancé, tandis que les femmes « gilets jaunes » sont invitées à se retrouver à Lille habillées en « Mariannes ». Comme chaque week-end, des « gilets jaunes » se sont donné rendez-vous dans plusieurs villes de province dont Lyon, Dijon, Nice, Montpellier, Bordeaux ou encore Toulouse.