Le président américain a officiellement annoncé le retrait de Washington de ce traité lors d’un discours à Indianapolis devant la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby américain des armes à feu.

« Nous ne laisserons jamais des bureaucrates étrangers piétiner les libertés garanties par le deuxième amendement [de la Constitution] », a-t-il dit, réaffirmant sa méfiance vis-à-vis des traités internationaux. Le texte sur la régulation des armes avait été signé sous la présidence de Barack Obama, mais n’a jamais été ratifié par le Congrès.

Ratifié par 101 autres Etats

Approuvé à une large majorité par l’Assemblée générale des Nations unies, le traité prévoit que chaque pays signataire évalue avant toute transaction si les armes vendues risquent d’être utilisées pour contourner un embargo international, violer les droits humains ou être détournées au profit de criminels. Les armements couverts vont du pistolet aux avions et navires de guerre, en passant par les missiles.

A Indianapolis, Donald Trump a ajouté que de nombreuses vies auraient pu être sauvées lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris si la réglementation française sur les armes était moins stricte.

ats/ani