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Morteza Rahmani Movahhed, l’ambassadeur d’Iran à Tokyo

Pékin, 12 juin, IRNA- Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, s’exprimant aux micros des journalistes, avant de quitter Tokyo pour Téhéran, a émis l’espoir de voir ses rencontres et ses entretiens avec les autorités iraniennes atténuer voir neutraliser les tensions au Moyen-Orient.
Selon l’agence de presse japonaise Kyodo, Shinzo Abe, a déclaré mercredi (heure locale) à l’aéroport Haneda de Tokyo qu’elle souhaitait contribuer à la paix et à la stabilité de la région par le biais d’une médiation entre l’Iran et les États-Unis.Shinzo Abé dont la visite en Iran marque la première d’un Premier ministre japonais depuis les 40 ans envisage de profiter du potentiel des relations amicales et traditionnelles Téhéran-Tokyo pour réduire les tensions dans la région, notamment entre l’Iran et les États-Unis, qui ont atteint leur paroxysme ces derniers temps.
Abe a souligné qu’il souhaitait contribuer à réduire les tensions par « un échange de vues explicite ».
Le Premier ministre japonais a déclaré que l’inquiétude suscitée par la montée des tensions au Moyen-Orient avait attiré l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de garantir la paix et la sécurité dans la région. A cette fin, le Japon souhaite jouer son rôle au maximum.
Shinzo Abe est attendu à Téhéran ce mercredi 12 juin pour une visite de deux jours. Au menu la rencontre avec le Guide suprême, l’honorable Ayatollah Khamenei et le président Hassan Rohani.
La visite de deux jours de Shinzo Abe à Téhéran est axée sur les discussions avec des responsables de la République islamique d’Iran. Le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono, trouvera également quelques heures avant la rencontre d’Abe avec le Président Rohani, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.
Depuis le retrait unilatéral de l’administration Trump de l’accord sur le nucléaire iranien, la tension monte entre les États-Unis et l’Iran. Washington a rétabli certaines sanctions économiques, en réponse de quoi Téhéran a suspendu des engagements pris dans l’accord de 2015. C’est dans cette situation géopolitique que Shinzo Abe devrait se rendre en Iran, la semaine prochaine, la première visite officielle nippone en Iran depuis 41 ans. Ainsi M. Abe sera le premier Premier ministre japonais à se rendre en Iran depuis la visite de l’ancien Premier ministre Takeo Fukuda en 1978, peu avant la révolution islamique.
Le Japon n’est pas un signataire du Plan global d’action commun sur le nucléaire iranien (PGAC), mais a appuyé cet accord international.
La visite d’Abe à Téhéran est une bonne occasion de faire progresser la position diplomatique du Japon avant le Sommet du G20, qui se tiendra les 28 et 29 juin à Osaka.
Depuis le retrait unilatéral de l’administration Trump de l’accord sur le nucléaire iranien, la tension monte entre les États-Unis et l’Iran. Washington a rétabli certaines sanctions économiques, en réponse de quoi Téhéran a suspendu des engagements pris dans l’accord de 2015. C’est dans cette situation géopolitique que Shinzo Abe devrait se rendre en Iran, la semaine prochaine, la première visite officielle nippone en Iran depuis 41 ans. Ainsi M. Abe sera le premier Premier ministre japonais à se rendre en Iran depuis la visite de l’ancien Premier ministre Takeo Fukuda en 1978, peu avant la révolution islamique.
Le Japon n’est pas un signataire du Plan global d’action commun sur le nucléaire iranien (PGAC), mais a appuyé cet accord international.
La visite d’Abe à Téhéran est une bonne occasion de faire progresser la position diplomatique du Japon avant le Sommet du G20, qui se tiendra les 28 et 29 juin à Osaka.
Le Japon est l’un des plus gros acheteurs du pétrole et de produits gaziers iraniens et les sanctions imposées par les États-Unis contre les industries pétrolière et gazière iraniennes auront un impact extrêmement négatif sur l’économie japonaise.
Shinzo Abe et Hassan Rohani se sont déjà rencontrés sept fois depuis ces dernières années.
Le Premier ministre est attendu mercredi 12 juin après-midi à Téhéran. Il sera accueilli à l’aéroport de Mehrabad par le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif avant d’être accueilli officiellement par le président Hassan Rohani au complexe historico-culturel de Sadabad.