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Le président Donald Trump fait un signe du pouce.

Le président des États-Unis, Donald Trump, fait un signe du pouce au premier ministre canadien Justin Trudeau, qui quitte le bureau oval après une rencontre à la Maison-Blanche le 20 juin 2019. Photo: Reuters / Carlos Barria

 

 

Reuters

Donald Trump a approuvé une opération militaire devant cibler vendredi des installations iraniennes avant de se raviser et d’annuler les frappes au dernier moment, a rapporté le New York Times, citant des représentants de l’administration américaine ayant pris part ou étant informés des discussions.

D’après le journal, le président américain a validé une offensive contre un éventail de cibles iraniennes, telles que des radars ou des batteries de missiles, puis s’est ravisé alors que les avions de chasse avaient décollé et les navires de guerre s’étaient mis en position.

Aucun missile n’a été tiré, a déclaré un représentant de haut rang de l’administration, cité par le journal.

Le New York Times précise ne pas savoir à l’heure actuelle si une offensive américaine contre l’Iran est toujours programmée, indiquant ne pas avoir établi si Donald Trump avait changé d’avis ou si le revirement était dû à des interrogations stratégiques ou logistiques.

Les craintes de confrontation directe entre Washington et Téhéran ont été ravivées jeudi après que l’Iran a abattu un drone américain se trouvant selon lui dans son espace aérien, près du détroit d’Ormuz, ce que contestent les États-Unis.

Plusieurs élus républicains et démocrates ont pris part jeudi à la Maison-Blanche à une réunion d’information consécutive à cet incident.

Le chef de file de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a cosigné un communiqué appelant les États-Unis à réagir de manière « mesurée » face à l’Iran.

Dans une note d’urgence diffusée jeudi soir, l’aviation civile américaine (FAA) a interdit aux compagnies aériennes américaines de survoler le détroit d’Ormuz et le golfe d’Oman.

La compagnie

Trump a ordonné des frappes contre l’Iran avant de se raviser

a pour sa part suspendu les vols prévus depuis l’aéroport de Newark, dans le New Jersey, à destination de Bombay, en Inde, car ils empruntent l’espace aérien iranien.